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Amnesty appelle à boycotter le tourisme dans les implantations israéliennes

Amnesty appelle à boycotter le tourisme dans les implantations israéliennes
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Une nouvelle polémique sur les logements situés dans les implantations israéliennes a vu le jour mercredi, alors qu'Amnesty international a accusé les géants de la réservation en ligne Airbnb, Booking.com, Expedia et TripAdvisor de tirer profit de « crimes de guerre » en offrant leurs services dans les implantations en Cisjordanie occupée, dans un rapport.

L'ONG, dont le siège est à Londres, a appelé ces groupes à cesser de proposer des logements, des activités et des attractions dans ces implantations, y compris à al-Qods-Est.

« Ils le font tout en sachant que l'occupation israélienne en Cisjordanie, dont al-Qods-Est, est régie par le droit international humanitaire en vertu duquel les colonies israéliennes sont considérées comme illégales », a-t-elle souligné.

« En faisant affaire avec les colonies, ces quatre entreprises contribuent au maintien, au développement et à l'expansion des colonies illégales et en tirent profit, ce qui équivaut à des crimes de guerre en vertu du droit pénal international », a-t-elle ajouté.

Airbnb, Booking.com, Expedia et TripAdvisor « normalisent » les implantations et al-Qods-Est, a également déploré Amnesty International.

« Pour stimuler les réservations, beaucoup d'annonces dans les colonies se targuent de leur proximité avec des zones naturelles de grande beauté dans les territoires occupés, comme la mer Morte, des réserves naturelles et le désert », a poursuivi l'ONG.

Ces déclarations n'ont pas manqué de faire réagir le ministre israélien des Affaires stratégiques et de la Sécurité publique, Gilad Erdan, qui a affirmé envisager d'interdire aux employés non israéliens d'Amnesty international de se rendre sur le territoire si cette campagne se poursuivait.

"Airbnb, Booking.com, Expedia et TripAdvisor s’inspirent de l’idée de partage et de confiance mutuelle, mais ils contribuent aux violations des droits humains en proposant des logements dans les colonies", a par ailleurs déclaré Seema Joshi, le directeur des questions thématiques mondiales d’Amnesty International.

« Le gouvernement israélien utilise l’industrie du tourisme en pleine croissance dans les colonies pour légitimer son existence et son expansion, et les sociétés de réservation en ligne en jouent. Il est temps que ces sociétés défendent les droits de l’homme en retirant leurs annonces dans les colonies. Les crimes de guerre ne constituent pas une attraction touristique », a-t-il ajouté.

En novembre, la plateforme Airbnb avait annoncé sa décision de retirer de ses listes les logements dans les colonies israéliennes en Cisjordanie occupée, « qui sont au cœur de la dispute entre Israéliens et Palestiniens », mais elle n'avait pas précisé la date de l'entrée en vigueur de cette mesure.

Au mois de novembre dernier, AirBnb avait fait savoir qu’il cessait de publier les annonces de logements situés dans les implantations israéliennes.

« Nous avons conclu que nous devrions retirer de nos listes les logements dans les colonies israéliennes en Cisjordanie occupée qui sont au cœur de la dispute entre Israéliens et Palestiniens », avait indiqué dans un communiqué Airbnb.

Quelques jours plus tard, l'ONG américaine Human Rights Watch avait appelé le site de Booking.com à suivre l'exemple d'Airbnb et à cesser de proposer des locations de logements dans les implantations israéliennes de Cisjordanie occupée.

Source : sites web

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