​​​​​​​Yémen : L’année des drones téléguidés (Ansarullah)

Telle était la déclaration du porte-parole des forces armées :

« Aujourd'hui, les forces armées yéménites ont réalisé un saut d'une grande ampleur en matière de productions militaires, dans le but de faire face à une agression oppressive et brutale contre la terre, la mer, l'air et contre tout homme, que ce soit les femmes, les enfants, les vieillards et les jeunes.

Cette coalition s'ingénie pour tuer, expulser et provoquer la famine de tout un peuple, une épreuve sans précédent pour le peuple yéménite.   

A chaque action, une réaction réciproque équivalente dans la force. L'agression suit un trajet criminel et le peuple yéménite suit le chemin de la résistance et de la dissuasion de cette agression. Il est donc évident et logique de repousser cette agression par tous les moyens, et comme l'on dit: la nécessité est mère de l'invention.

Partant de là, les exigences de la force de dissuasion ont nécessité des efforts innovateurs et créatifs. Et c'est qui a eu lieu effectivement, malgré le peu de potentiels qui ne rivalise nullement les capacités de la machine de guerre de la coalition arabe agressive. 

Les débuts de l'année 2019 étaient marquants, au vu de l'analyse des faits, et surtout en ce qui concerne le drone d'attaque K2, qui a terrifié les dirigeants locaux de l'agression, et qui a eu un grand écho tant aux pays étrangers que dans les pays régionaux. Les chaines de télévision des pays agresseurs se sont précipité à dire que ce drone était de fabrication iranienne, une accusation erronée et une tentative pour amoindrir le choc qui a frappé le commandement de la coalition tant sur le champ de bataille que sur le plan médiatique.

La réaction des médias n’est pas étonnante, ils ne peuvent pas admettre qu’un peuple aux faibles capacités peut acquérir de tels pouvoirs, et peut compter parmi ces fils des esprits productifs et innovateurs. Tout cela prouve l’efficacité de la frappe menée par l’armée et les comités populaires loin de toute analyse du lieu et du timing de la frappe effectuée par les services de renseignement.

D’autre part ce qui compte aussi c’est la crédibilité des dirigeants de la révolution et celles du porte-parole, une qualité très rare chez les dirigeants arabes. Tout comme l’unité des missiles qui a joué un rôle majeur dans la défense de la patrie, la force de l’air a également eu un rôle fondamental dans la lutte contre les agresseurs.

Cette année, le slogan « l’année des drones sans pilotes » a été largement vu et entendu non seulement dans les déclarations des dirigeants mais aussi sur le terrain, à Al-Anad, Al-Khuba, Jizan et sur les rassemblements de mercenaires à Asir. Toutes ces opérations sont des preuves concrètes sur le développement des capacités et la crédibilité de la productivité opérationnelle sur le terrain.

Par ailleurs, il ne faut pas négliger les déclarations du porte-parole de l’unité des missiles qui a dévoilé « la présence des missiles balistiques modernes ».

Il faut s’arrêter sur le mot « modernes » et analyser ce terme bien qu'il ne soit pas possible de prédire le niveau de leur modernité. Le terme « moderne » est lié aux déclarations du chef de la révolution qui a révélé « que l’unité des missiles possède la capacité de transpercer les systèmes de défense américains et non américains », ce qui a été démontré par le bombardement des rassemblements et des cibles militaires de l’ennemi au sein des capitales.

Ainsi la déclaration du chef selon laquelle « des travaux sont en cours pour développer des systèmes de défense antiaérienne destinés à frapper les avions américains sophistiqués traversant les cieux de notre pays » vient dans ce cadre.

Le commandement de la résistance est conscient des exigences et de la nécessité de la mise à jour des systèmes favorisant la défense de la république du Yémen. Ce droit est garanti par les constitutions juridiques et humaines internationales en vigueur.

Tous ces faits prouvent que les mouvements de résistance yéménites s'orientent vers l'instauration de la souveraineté et vers la construction d’un Etat civil moderne qui cherche à développer ses divers aspects politiques, économiques, militaires et à garder son pouvoir dissuasif pour protéger le pays et garantir sa souveraineté. Un pays qui n’acceptera jamais d’être occupé ni gouverné par d'autre.

Source : ansarollah.com, traduit par l’équipe du site