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Gilets jaunes : mobilisation «plus faible» à Paris, 85 interpellations et 46 gardes à vue

Gilets jaunes : mobilisation «plus faible» à Paris, 85 interpellations et 46 gardes à vue
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Quarante-six personnes ont été placées en garde à vue à Paris samedi à la mi-journée dans le cadre de la mobilisation des « gilets jaunes », contre 335 gardes à vue au même moment la semaine dernière, selon des chiffres de la préfecture de police de Paris.

Vers 12H30, les forces de l'ordre avaient interpellé 85 personnes, contre 554 à la même heure lors du 4è samedi de mobilisation de ce mouvement inédit lancé sur les réseaux sociaux pour dénoncer la hausse des taxes.

C'est « une mobilisation plus faible » et donc « une mobilisation des casseurs plus faibles », a déclaré la porte-parole de la PP Johanna Primevert sur BFMTV, ajoutant que les « policiers restent mobilisés ».

« La dernière fois, on était là pour les taxes, cette fois, c'est plus pour les institutions: on veut plus de démocratie directe », résume Jérémy, intérimaire de 28 ans venu de Rennes « gueuler pour se faire entendre ». Dans un froid mordant, des manifestants arrivaient par groupes peu après 08H00.

L'ampleur des manifestations, qui ont réuni 136.000 personnes lors des deux derniers épisodes marqués par des scènes de guérilla urbaine et un dispositif sécuritaire exceptionnel, va être scrutée de près par un exécutif en proie à une crise sociale inédite.

Autour de l'arc de Triomphe, des fourgons de gendarmes mobiles étaient positionnés peu après 07H00, tandis qu'un canon à eau était aperçu sur les Champs-Elysées, devenus au fil des semaines l'épicentre des manifestations. 8.000 membres des forces de l'ordre ont été déployés dans la capitale, appuyés par 14 véhicules blindés à roues de la gendarmerie (VBRG).

« On s'attend à une mobilisation un peu moindre mais avec des individus un peu plus déterminés », a déclaré vendredi soir le secrétaire d'État à l'Intérieur Laurent Nuñez.

Un « gilet jaune » du Vaucluse, Christophe Chalençon, qui fait pourtant partie des représentants « constructifs » du mouvement, a appelé à « devenir encore plus ferme », prévoyant de manifester samedi « jusqu'à la démission » du président.

Environ 69.000 membres des forces de l'ordre ont été déployés, contre 89.000 samedi dernier. En régions où de nombreuses manifestations sont annoncées, des renforts sont prévus là où ont eu lieu des violences, comme Bordeaux ou Toulouse.

Source : sites web

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