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Sara Netanyahou interrogée dans une nouvelle affaire de fraude

Sara Netanyahou interrogée dans une nouvelle affaire de fraude
folder_openŒIL SUR L'ENNEMI access_time depuis 5 années
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La police de l’occupation israélienne a interrogé vendredi l'épouse du Premier ministre Benjamin Netanyahou sur de nouveaux soupçons d'usage frauduleux des fonds publics, ont rapporté les médias.

Ces investigations sont une incidente d'une enquête pour corruption dans laquelle la police vient de recommander l'inculpation du Premier ministre et de son épouse Sara, disent les médias.

Elles viseraient à déterminer si Mme Netanyahou a trompé les autorités sur les conditions d'emploi et de rétribution de Nir Hefetz, ancien porte-parole de la famille. «Les policiers cherchent en particulier à savoir si des reçus d'un montant total de 8.000 shekels (1.800 euros) fournis aux autorités par les Netanyahou couvriraient des agissements illicites», dit la presse.

Ces «8.000 shekels» étaient censés correspondre à une donation faite, pour être «en conformité avec la loi», à une organisation caritative à la place d'un salaire versé à Hefetz. Ce dernier avait en effet refusé d'être payé par les Netanyahou pour ses services, dit la presse.

La police ne s'est pas exprimée sur ces nouvelles investigations. Un des avocats de la famille a vu dans cette affaire «une illustration de plus de la persécution subie par les Netanyahou».

«On se rendra compte à la fin de l'enquête que tout ceci n'est qu'une fabrication supplémentaire» de la part de Nir Hefetz, a dit Me Yossi Cohen dans un communiqué.

La police a préconisé le 2 décembre l'inculpation du couple Netanyahou, soupçonné d'avoir tenté de s'assurer une couverture favorable de la part du site d'informations «Walla».

En contrepartie, Shaul Elovitch, qui était patron à la fois du groupe de télécommunications «Bezek» et de «Walla», aurait bénéficié de larges faveurs gouvernementales.

Nir Hefetz, collaborateur de longue date de Benjamin Netanyahou, a accepté de collaborer avec les enquêteurs dans ce dossier.

C'est la troisième affaire de corruption présumée dans laquelle la police a recommandé l'inculpation du Premier ministre.

Il revient à présent au procureur général de décider ou non de l'inculper. Benjamin Netanyahou n'est pas légalement tenu de démissionner s'il est inculpé, mais une telle mise en cause ébranlerait le long règne de celui qui cumule plus de 12 ans de pouvoir.

Sans rival politique apparent, il n'a cessé de proclamer son innocence.

Mme Netanyahou est mise en cause dans une autre affaire dans laquelle elle est soupçonnée d'avoir indûment fait passer pour plus de 80.000 euros de repas aux frais du contribuable. Le procès s'est ouvert en octobre.

Source: agences et rédaction

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