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Tunisie : Des avocats s’opposent à la visite de Ben Salmane

Tunisie : Des avocats s’opposent à la visite de Ben Salmane
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Une plainte a été déposée par un groupe de 50 avocats qui défendent les libertés pour s’opposer à la visite du prince héritier, Mohammed Ben Salmane, en Tunisie.

Des journalistes et des bloggeurs ont chargé ce comité d’avocats rapporte le coordinateur du groupe, Nizar Boujlel.

Le prince héritier a entamé ses visites officielles, hier. Il compte se rendre dans cinq pays à savoir la Tunisie, l’Algérie, le Bahreïn, les Emirats Arabes Unis, la Mauritanie et l’Egypte.

Mohamed Ben Salmane se rendra en Tunisie, mardi 27 novembre, après son passage en Argentine à l’occasion du sommet du G20.

Essebsi n’a pas invité MBS en Tunisie

La porte-parole de la présidence de la République, Saida Garrache, a expliqué sur la radio Shems FM que la visite de Mohamed Ben Salmane en Tunisie aura bien lieu, mais que celle-ci s’inscrit dans le cadre de sa participation au sommet du G20 les 30 novembre 2018 et 1er décembre 2018 à Buenos Aires en Argentine.

Durant sa tournée, Ben Salmane rendra visite à une dizaine de pays.

Saida Garrache affirme qu’il n’y a pas eu de demande de la part de Béji Caid Essebsi, et que la Tunisie reste sur sa position initiale, qu’elle condamne «l’assassinat atroce» de Jamal Khashoggi, et qu’elle réclame la vérité à ce sujet.

«La position de la Tunisie a été claire, et a été exprimée par le président et par le ministre des Affaires étrangères, mais cela ne doit pas devenir un moyen de pression sur l’Arabie Saoudite, et toucher à sa stabilité», a-t-elle déclaré.

Selon un communiqué émis par le pouvoir royal et publié par l’agence de presse saoudienne, Mohammed Ben Salmane visitera ces pays en réponse à «des invitations reçues de la part de Sa Majesté, Excellences et Altesses», et ce en référence aux dirigeants des pays hôtes.

Les réactions et les commentaires étaient divers et variés, et les Tunisiens n’y sont pas allés de main morte sur cette visite.

Les critiques ont également été dirigées par certains vers le président Béji Caid Essebsi, qui le blâment de recevoir «un criminel» également responsable du «massacre au Yémen».

Source : sites web

 

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