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Contre la contrebande, l’Iran veut limiter l’essence à la pompe

Contre la contrebande, l’Iran veut limiter l’essence à la pompe
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L'Iran est en train de réintroduire des cartes limitant la quantité de carburant pouvant être achetée dans les pompes à essence afin de lutter contre la contrebande, rapportent plusieurs médias iraniens mardi.

La République islamique est l'un des pays où l'essence est la plus subventionnée : le prix du litre d'essence ordinaire y est fixé à 10.000 rials iraniens soit moins de sept centimes d'euros.

La faiblesse des prix du carburant entraîne une forte contrebande, estimée entre 10 et 20 millions de litres par jour, écoulés principalement au Pakistan voisin, où l'essence se vend dix fois plus cher et le diesel environ 40 fois plus, selon l'agence officielle Irna.

La chute du rial sur le marché des changes (liée pour partie au retour des sanctions américaines contre l'Iran) a dopé la contrebande au cours des derniers mois, ajoute Irna.

Dans un communiqué repris mardi par plusieurs journaux, la Compagnie nationale iranienne de distribution des produits pétroliers (NIOPDC) donne trois semaines aux automobilistes qui n'en auraient pas pour obtenir auprès des autorités une carte à puce permettant de faire le plein à la pompe et plafonnant la quantité journalière de carburant pouvant être achetée pour une même voiture.

La limite n'a pas encore été fixée, mais la mesure «a pour but d'empêcher la contrebande de carburant», indique le communiqué.

Ces cartes avaient été introduites en 2007 lorsque le gouvernement avait tenté de réformer le système très coûteux de subvention aux carburants et de lutter, déjà contre la contrebande. Le recours à ces cartes a été progressivement abandonné

Selon la NIOPDC, la réintroduction de ces cartes «ne veut pas dire qu'il y aura un rationnement des carburants ou une hausse des prix».

Mais plusieurs journaux ont rapporté des propos du ministre du Pétrole, Bijan Namdar Zanganeh, selon lesquels une hausse des prix du carburant pourrait être nécessaire au cours de la prochaine année iranienne (qui commencera le 21 mars 2019).

Une telle mesure serait délicate à imposer dans un pays où la grogne monte contre la très forte hausse des prix induite depuis plusieurs mois par la chute du rial.

Source : sites web

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