May signe sur le Brexit et rejette l’idée d’organiser un deuxième référendum
Alors que la Première ministre britannique a catégoriquement rejeté ce jeudi l’idée d’organiser un deuxième référendum sur le Brexit affirmant que l’opinion publique s’était déjà exprimée en 2016, un sondage réalisé pour Sky News soutient le contraire. Selon lui, 54% des Britanniques sont actuellement opposés à l’événement programmé pour mars 2019.
Apparemment déterminée à aller jusqu'au bout, Theresa May a déclaré ce jeudi 15 novembre qu'aucun nouveau référendum sur la sortie du Royaume-Uni de l'UE ne serait organisé, ajoutant que les Britanniques avaient déjà exprimé leur volonté. Pourtant, un sondage réalisé pour la chaîne Sky News indique seuls 14% des personnes interrogées soutiennent le Brexit dans les conditions négociées par le gouvernement britannique.
«Le peuple a eu l'occasion de voter, il n'y a pas lieu d'organiser un deuxième référendum. On a demandé aux gens ce qu'ils pensaient, ils ont dit "Quittons l'Union européenne", c'est ce que nous allons faire», a notamment déclaré Theresa May.
Elle a ajouté qu'il fallait «respecter la volonté des Britanniques» et que le 29 mars 2019 «nous quitterons l'Union européenne».
Pourtant, selon un sondage réalisé pour Sky News, 54% des personnes interrogées préfèrent aujourd'hui ne pas quitter l'UE. Seuls 14% sont favorables au Brexit dans les conditions négociées par le gouvernement britannique. Le sondage a été mené le 15 novembre par envoi de sms. 1488 personnes y ont pris part.
Theresa May a annoncé le 14 novembre que le gouvernement britannique avait approuvé le projet d'accord avec l'UE sur le Brexit. Selon ce document, le Royaume-Uni et l'UE mettront en place un espace douanier commun qui fonctionnera jusqu'à la fin des négociations sur les paramètres des futures relations entre Londres et Bruxelles. Les autorités britanniques ont promis de respecter leurs engagements financiers pris dans le cadre du budget pluriannuel 2014-2020.
La question de la frontière entre l'Irlande du Nord et la République d'Irlande reste l'un des problèmes clés du Brexit: les parties doivent décider comment ne pas violer les conditions de l'accord de Belfast, empêcher la création d'une «frontière dure» entre l'Irlande du Nord et la République d'Irlande après le Brexit et ne pas porter atteinte à l'intégrité du Royaume-Uni.
Le Royaume-Uni doit quitter l'Union européenne le 29 mars 2019.
Source : agences