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Plainte palestinienne à La Haye contre le transfert de l’ambassade US à al-Qods

Plainte palestinienne à La Haye contre le transfert de l’ambassade US à al-Qods
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L'Autorité palestinienne a déposé vendredi auprès de la Cour internationale de Justice de La Haye une plainte à l'encontre des États-Unis concernant le transfert de l'ambassade américaine de «Tel-Aviv» à al-Qods occupée.

Les Palestiniens soutiennent que la décision américaine constitue la violation d'un traité international, a indiqué la Cour.

Selon l'Autorité palestinienne, le transfert de l'ambassade à al-Qods occupée est contraire à la Convention de Vienne sur les relations diplomatiques signée en 1961, selon laquelle les États sont en droit de placer leur ambassade dans une région relevant de la souveraineté du pays hôte.

Or les Palestiniens affirment qu'«Israël» contrôle militairement al-Qods, mais sa souveraineté sur la ville est contestée. Ainsi ils exigent que la Cour ordonne aux États-Unis d’annuler leur décision et de déplacer à nouveau leur ambassade.

La plainte palestinienne déposée vendredi constitue la troisième action en justice des Palestiniens au cours des six derniers mois.

Au lendemain de la fermeture du bureau de représentation palestinienne à Washington, le secrétaire général du comité exécutif de l'OLP, Saeb Erakat, avait annoncé le 11 septembre avoir fait appel à la Cour pénale internationale (CPI) contre «Israël» pour «crimes de guerre» à la suite de la décision d'évacuer le village bédouin de Khan al-Ahmar, en Cisjordanie occupée.

«Le dossier comprend les crimes de transfert forcé de population, de nettoyage ethnique et de destruction de propriétés civiles», avait précisé Erakat.

En mai, le ministre palestinien des Affaires étrangères, Riad al-Maliki, avait pour sa part rencontré le procureur de la CPI pour lui demander d'ouvrir une enquête immédiate sur des questions allant de «la construction de colonies en Cisjordanie aux victimes civiles de la guerre de Gaza en 2014», entre autres.

De son côté, «l'État d'Israël considère l'appel des Palestiniens devant la Cour internationale comme une initiative cynique qui n'est pas juridiquement valable», avait alors déclaré le ministère israélien des Affaires étrangères.

«L'Autorité palestinienne continue d'abuser du tribunal à des fins politiques au lieu de promouvoir des négociations», a-t-il ajouté.

Jeudi, le président palestinien Mahmoud Abbas a refusé aux Etats-Unis un rôle de médiateur unique au Proche-Orient, au lendemain des déclarations de Donald Trump promettant un soi-disant plan de paix «équilibré» dans les quatre mois.

Source : agences

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