Erdogan accuse les États-Unis de soutenir les Kurdes qui troublent l’équilibre dans la région
Le Président turc a fustigé les États-Unis pour le soutien qu’ils accordent au Parti de l’Union démocratique (PYD) et aux Unités de protection du peuple (YPG) kurdes en Syrie ce qui, selon lui, trouble l’équilibre dans la région.
Recep Tayyip Erdogan a appelé à mettre un terme au soutien accordé aux forces kurdes par les États-Unis, car cela nuit à la paix dans la région.
«À notre grand regret, nous constatons que le fort soutien accordé ces derniers temps, notamment par les États-Unis, aux forces du Parti de l'union démocratique (PYD) et des Unités de protection du peuple (YPG) se poursuit. De tels faits causant du tort à l'équilibre dans la région et à la paix entre les peuples doivent prendre fin», a-t-il écrit pour les colonnes du quotidien russe Kommersant dans un article consacré aux accords entre la Russie et la Turquie sur Idleb.
Le Président turc a une nouvelle fois déclaré que la Turquie accordait «une grande importance à la libération des terroristes des régions contrôlées par le PYD et les YPG». Il a également exprimé l'espoir que la Russie soutiendrait la Turquie dans son combat contre le PYG et les YPG, bien que Moscou ne les considère pas comme terroristes.
«Nous comptons sur le soutien de la Russie dans sa lutte que la Turquie mène contre les organisations terroristes comme le Parti des travailleurs du Kurdistan, le PYD et les YPG. J'estime que nos pays, qui sont voisins, doivent avoir une vision commune des circonstances menaçant la sécurité de chacun d'entre eux», a ajouté M. Erdogan.
Les Présidents russe et turc, Vladimir Poutine et Recep Tayyip Erdogan, se sont entendus à Sotchi afin de mettre en place aux alentours du 15 octobre, le long de la ligne de contact entre les forces gouvernementales et les groupes d'opposition armés dans le gouvernorat d'Idlib, une zone démilitarisée large de 15 à 20 kilomètres.
Les ministres de la Défense des deux pays ont signé de leur côté un mémorandum sur la stabilisation de la situation dans la zone de désescalade d'Idlib.
Source : agences