Paris continue à suivre la politique US en Syrie, se dit prête à frapper de nouveau
L’Equipe du site
Le scénario d’une attaque chimique se prépare à nouveau en Syrie. Selon l'état-major français, l'armée française est prête à frapper de nouveau en Syrie si l'arme chimique est utilisée à Idlib.
Le gouvernement syrien a été accusé à plusieurs reprises, et sans aucune preuve, d’avoir commis une attaque chimique contre sa population, alors que les terroristes en étaient responsables. Les prétendues attaques chimiques sont utilisées comme prétextes par les USA et les Européens agissant dans la «coalition internationale» pour frapper illégalement des positions de l’armée syrienne.
Ces frappes ont été toujours critiquées par Damas et ses alliés, parce qu’elles représentent des agressions contre un Etat souverain, surtout que la «coalition internationale» qui dit lutter contre «Daech» en Syrie, frappe sans aucune coordination avec le gouvernement légitime de ce pays. En plus elle attaque les sites du gouvernement qui combat vraiment «Daech» et les autres groupes terroristes.
Le chef d'état-major français a déclaré jeudi que ses forces étaient prêtes à mener des frappes en Syrie, si des armes chimiques étaient utilisées lors de l'offensive prévue par le gouvernement syrien pour reprendre la province d'Idlib, dans le nord du pays.
Le chef des forces armées, François Lecointre, a déclaré qu'il s'attendait à ce que les derniers foyers de résistance de «Daech» en Irak et en Syrie soient éradiquées d'ici la fin novembre.
L'état-major français estime que l'armée russe a la volonté de prendre cette dernière poche de résistance avant la fin de l'année.
Commentant récemment la frappe des Forces aérospatiales russes sur les cibles terroristes à Idlib, le ministère russe des Affaires étrangères a déclaré que la Russie poursuivrait la lutte contre les terroristes jusqu'à leur élimination définitive. Comme l'a noté Mme Zakharova, ce n'est pas dans le but d'une «agression» que ces frappes sont menées, mais pour détruire les positions des terroristes utilisées lors de leurs attaques répétées visant l'armée gouvernementale syrienne, la population civile et les militaires russes déployés en Syrie à la demande des autorités légitimes du pays.
Source : agences et rédaction