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Nucléaire: le niveau d’enrichissement sera plus élevé en cas d’échec de l’accord, prévient Téhéran

Nucléaire: le niveau d’enrichissement sera plus élevé en cas d’échec de l’accord, prévient Téhéran
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L’Iran commencera à produire de l’uranium enrichi à des niveaux plus élevés que dans le passé si l’accord sur le nucléaire duquel se sont retirés les Etats-Unis n’est pas sauvé par l’UE et la Russie, a prévenu mercredi l’Organisation iranienne de l’énergie atomique.

«Nous ne reviendrons pas aux niveaux précédents si nos homologues quittent le JCPOA (accord nucléaire signé en 2015), au lieu de cela nous atteindrons des niveaux encore plus élevés», a ainsi affirmé le porte-parole de l’OIEA, Behrouz Kamalvandi, cité par la radio-télévision iranienne IRIB.

«Nous sommes à un stade considérablement plus avancé que quand nous avions signé l’accord. Le pays avance dans les activités nucléaires, à un rythme favorable», a-t-il insisté.

L’Iran a prévenu à plusieurs reprises qu’il pourrait cesser d’appliquer les restrictions qu’il a consenties et reprendre un enrichissement d’uranium plus élevé si les négociations avec Européens, Russes et Chinois ne donnent pas les résultats escomptés.

Conclu après des années de difficiles négociations entre l’Iran d’une part, les Etats-Unis, la France, la Grande-Bretagne, la Russie, la Chine, l’Allemagne et l’Union européenne de l’autre, l’accord de 2015 visait à garantir un caractère strictement pacifique du programme nucléaire iranien. En échange, il prévoyait la levée progressive des sanctions.

Dans son dernier rapport en mai, l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) avait attesté que l’Iran continuait de respecter ses engagements.

A la suite de la dénonciation de l’accord, Washington a rétabli le 6 août une première série de sanctions contre Téhéran, et une deuxième salve suivra en novembre qui ciblera le secteur pétrolier.

Les autres signataires ont promis de soutenir l’Iran économiquement pour maintenir l’accord en vie.

Mais l’Iran est sceptique quant à la capacité de ces pays à faire face à l’impact des sanctions américaines.

Le Leader de la Révolution islamique, sayed Ali Khamenei, a ainsi réaffirmé la semaine dernière que Téhéran n’hésiterait pas à se retirer de l’accord de 2015 si celui-ci ne «préserve plus (ses) intérêts nationaux».

Source: agences et rédaction

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