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Riyad et Washington mettent en scène leur bonne entente

Riyad et Washington mettent en scène leur bonne entente
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Reçu à la Maison-Blanche, le vice-prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane a tenu à dédouaner son hôte de tout sentiment antimusulman. Les relations entre l’Arabie Saoudite et les États-Unis promettent d’être plus solides que jamais sous la présidence Trump, estime la presse saoudienne.

Riyad et Washington mettent en scène leur bonne entente

Alors que le roi d’Arabie Saoudite Salmane ben Abdelaziz poursuit sa tournée asiatique par une visite au Japon, son fils, le vice-prince-héritier Mohammed ben Salmane, était reçu en grande pompe à Washington le 14 mars. «C’est le premier responsable du Golfe et le deuxième responsable arabe rencontré par le nouveau président américain», écrit le quotidien saoudien Asharq Al-Awsat.

«Les deux hommes confirment leur volonté de renforcer les relations stratégiques pour qu’elles soient plus solides que jamais», titre Al-Eqtisadiah. Et Al-Riyadh, le quotidien de la capitale saoudienne, de surenchérir : «Selon l’entourage de Ben Salmane, la rencontre avec Trump constitue un tournant historique».

Les Saoudiens exécraient le président Barack Obama. Donald Trump, lui, n’a jamais eu mauvaise presse en Arabie Saoudite. Au contraire. Riyad apprécie ses positions franchement hostiles à l’égard de l’Iran et continue même de prendre sa défense au sujet du décret antimusulman. «L’Arabie Saoudite ne considère pas que cette mesure soit dirigée contre la religion musulmane», relève le site Al-Khaleej Al-Jadid.

Par ailleurs, après avoir discuté avec Trump, Ben Salmane a dit qu’il était à l’aise avec les positions de celui-ci au sujet de l’islam. Selon lui, Trump a une volonté sans précédent de parvenir à des terrains d’entente propices aux intérêts avec le monde musulman.

L’homme préféré de Washington

Rien d’étonnant à ce que «l’homme d’affaires Trump» puisse s’entendre avec «le principal responsable des dossiers économiques saoudiens, qui lui aussi est un homme d’affaires», note en brin perfide le quotidien panarabe Rai Al-Youm.

Le journal s’interroge également sur l’incidence de cette visite sur la succession dynastique en Arabie Saoudite : «Est-ce que Ben Salmane [officiellement le numéro deux dans l’ordre de succession] approche un peu plus du trône maintenant que Trump l’a choisi […], alors que jusqu’à présent l’homme préféré de Washington était le prince-héritier Mohammed ben Nayef ?».

Source: sites web

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