L’armée israélienne plaide pour l’expulsion des familles d’auteurs d’opérations vers Gaza
Le ministère israélien de la guerre envisage la possibilité d'expulser les familles des personnes israéliennes auteurs d’attaques contre les Israéliens, vers la bande de Gaza et attend la décision du procureur de l'Etat Yehuda Weinstein, rapporte le journal Haaretz citant une source proche du dossier.
Cette mesure est considérée en raison d’opérations palestiniennes intervenues depuis le 1er octobre dernier. Si cette proposition était approuvée, l'expulsion vers la bande de Gaza serait imposée aux familles de personnes qui avaient connaissance des projets préparés par elles.
«Si une mère est au courant que son fils envisage de tuer quelqu'un et ne fait rien pour l'en empêcher, la famille doit savoir qu'elle risque l'expulsion vers Gaza», a confié la source.
En 2000, lors de la Seconde intifada, l'armée israélienne avait déjà envisagé cette mesure d'expulsion considérée comme dissuasive.
Ces mesures avaient l'objet à l'époque de très longues et fastidieuses procédures judiciaires et n'avaient pu être exécutées qu'après l'approbation de la Cour suprême.
En attendant l'avis du conseiller juridique du gouvernement (procureur de l'Etat) Yehuda Weinstein, le ministère de la guerre a l'intention de poursuivre sa politique de démolition des maisons des auteurs d’attaques.
«Israël» dispose aussi d'un arsenal de mesures allant jusqu'à la détention administrative comme mesure préventive pour empêcher la mise en place de cellules planifiant des opérations.
Parmi les mesures annoncées par le chef du gouvernement, on note l'interdiction faite aux Palestiniens de pénétrer dans le bloc d'implantations du Goush Etzion(Cisjordanie occupée), la révocation des permis de travail aux familles des personnes concernées et le contrôle de chaque véhicule palestinien sur les axes principaux.
Netanyahou a précisé que d'importants renforts ont été déployés et que des perquisitions étaient effectuées dans de nombreuses localités palestiniennes de Cisjordanie occupée.
Source : sites web et rédaction