L’armée israélienne détruit la maison de l’auteur d’une attaque
L'armée israélienne a détruit tôt mardi matin la maison d'un Palestinien de Hébron, dans le sud de la Cisjordanie occupée, pour avoir attaqué une Israélienne au couteau fin 2014, selon une source militaire.
La destruction de la maison de Maher al-Hashlamoun s'est accompagnée de heurts entre plusieurs dizaines de lanceurs de pierres palestiniens et des soldats israéliens qui n'ont pas fait de blessés, ont indiqué des témoins.
Maher al-Hashlamoun, membre du groupe de Résistance Jihad islamique, a été condamné en mars par un tribunal militaire israélien à une double peine de prison à vie pour «le meurtre» de Dalia Lemkus, 26 ans, habitante d'une colonie de Cisjordanie, et «la tentative de meurtre» de deux autres personnes le 10 novembre 2014 sur une route de Goush Etsion, un ensemble de colonies proches de Jérusalem.
Un des leaders du Hamas arrêté à Beitunia
D’autre part, des soldats israéliens ont arrêté mardi avant l'aube Hassan Youssef, l'un des principaux chefs du mouvement palestinien Hamas en Cisjordanie occupée, a indiqué un communiqué militaire. «Pendant la nuit, les forces de l'armée et le Shin Beth (le service de sécurité intérieure) ont arrêté Hassan Youssef, un leader du Hamas, à Beitunia, au sud-ouest de Ramallah», selon la même source. Son arrestation a été confirmée par les services de sécurité palestiniens. «Dans le passé, Hassan Youssef a été arrêté et emprisonné à plusieurs reprises. Il a activement initié et incité au terrorisme et encouragé publiquement les attaques contre des Israéliens», précise le communiqué de l'armée.
Hassan Youssef, l'un des fondateurs du Hamas, a passé des années dans les geôles israéliennes, d'où il a été libéré pour la dernière en juin. Il a été élu en 2006 au Parlement palestinien alors qu'il était en prison. Le Hamas a indiqué qu'il avait toujours travaillé pour la branche politique du mouvement. M. Youssef est notamment connu pour avoir déshérité son fils qui avait admis avoir travaillé comme informateur pour le Shin Beth, sous le nom de code «Le prince vert», durant la seconde Intifada.
Source : agences et rédaction