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Cheikh Obeid et Abou Ali Dirani: La victoire de mai a pavé la voie à notre liberté

Cheikh Obeid et Abou Ali Dirani: La victoire de mai a pavé la voie à notre liberté
folder_openMai 2015 access_time depuis 8 années
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Sur fond des souffrances des détenus dans les prisons israéliennes, fut réalisée la libération de mai. Cet exploit du printemps de 2000, fut une tempête qui a secoué l’entité sioniste.

Non loin des villages libérés, dans le poste secret 1391, dans le nord de la Palestine occupée, cheikh Abdul Karim Obeid et hajj Abou Ali Dirani guettaient les développements. Voici les hommes de la résistance qui s’approchent de la terre sainte.

«Nous suivions sur l’écran les jours de la libération. Nous étions heureux d’observer le retour des citoyens du Liban sud dans leurs villages et les détenus qui brisaient leursCheikh Obeid et Abou Ali Dirani: La victoire de mai a pavé la voie à notre liberté
chaines dans la prison de Khiam», a indiqué cheikh Abdul Karim Obeid, en commémorant une période toujours incrustée dans sa mémoire.

Par rapport à son partenaire en détention, hajj Abou Ali Dirani, la date du 21 mai était significative surtout qu’il a été enlevé dans la nuit de l’Adha en 1994.

«Je fus heureux parce que la date de la libération a coïncidé avec celle du début de la détention. Cette libération réalisée grâce au sang des martyrs et des souffrances», a dit hajj Abou Ali.

Au moment où les citoyens du Liban célébraient la victoire, cheikh Obeid et hajj Abou Ali étaient en train de confronter la provocation du juge et de l’avocat sionistes devant la cour militaire.

Selon les propos de cheikh Obeid, la campagne électorale d’Ehud Barak était basée sur le retrait du Liban. «La victoire de mai fut le résultat des pressions exercées par la société israélienne sur les politiciens, en raison des pertes dans les affrontements avec la résistance».

Dans le même contexte, hajj Mostapha évoque l’organisation israélienne des «Quatre mères», qui a frappé à toutes les portes, afin de réclamer des positions en faveur d’une décision gouvernementale de se retirer du Liban. De tels mouvements ont joué un rôle important dans la pression contre les hommes politiques, ainsi que les medias israéliens, qui ont montré la dimension de la crédibilité de la résistance et de son chef, face auxCheikh Obeid et Abou Ali Dirani: La victoire de mai a pavé la voie à notre liberté
allégations des chefs militaires sionistes autour de leur victoire.

Durant cette période, les medias diffusaient les images de soldats étendus par terre en train de pleurer et de gémir. C’est ce qui a rendu sayed Nasrallah comme une source fable, selon les milieux sociaux israéliens, précise cheikh Obeid.

Au moment de la libération du territoire, la conviction des deux détenus fut renforcée quant à leur propre libération. Hajj Abou Ali explique qu’il était toujours convaincu du fait que la fin de sa crise ne sera pas aux dépens de ses positions hostiles aux sionistes.

«Nous avons toujours cru que notre cause était juste, face à un ennemi  brutal et rancunier. Après tout, la promesse de la résistance n’a pas tardé à se réaliser. En effet, la victoire de 2000 a pavé la voie à notre libération», ajoute cheikh Obeid.

Les deux hommes évoquent la capture de soldats israéliens dans les fermes de Chebaa en septembre de l’an 2000. Une information qu’ils avaient suivie sur l’écran.

Trois ans et trois mois plus tard, les négociations entre le Hezbollah et l’ennemi par l’intermédiaire du médiateur allemand ont abouti.

Cheikh Obeid évoque à  ce propos la conférence de presse tenue par sayed Nasrallah et diffusée par  la chaine télévisée Al-Manar pour annoncer la réussite des négociations.

«A notre arrivée en Allemagne, j’ai réalisé que j’ai été libéré», ajoute cheikh Obeid.

Dans la soirée du 29-4-2004, l’avion allemand a atterri à Beyrouth. Les deux hommes ainsi que plusieurs d’autres détenus sont arrivés au Liban, où ils furent accueillis  par des festivités populaires, similaires à celles de mai 2000.

La voie de la liberté est toujours semée de sacrifices. Cheikh Obeid et Abou Ali Dirani affirment qu’ils poursuivront la lutte face aux sionistes et aux takfiristes, puisque selon eux, la victoire de mai n’était qu’un début. Alors que la fin sera toujours glorieuse.

Source: Al-Ahednews, traduit par l'équipe du site

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