Venezuela: Maduro demande des pouvoirs spéciaux en riposte aux sanctions US
Le président du Venezuela Nicolas Maduro a demandé mardi à l'Assemblée nationale à Caracas l’octroi de pouvoirs spéciaux pour répondre à «l'agression impérialiste» des Etats-Unis, en riposte aux sanctions de Washington contre de hauts responsables vénézuéliens annoncées la veille.
M. Maduro a aussi appelé la population vénézuélienne à participer aux côtés de l'armée à des exercices de défense qui seront organisés dès samedi prochain.
Dans un discours prononcé à l'Assemblée nationale, le président a demandé aux députés de lui donner «des pouvoirs suffisants pour défendre la paix, la souveraineté et le développement du Venezuela face à la menace du gouvernement des Etats-Unis», qu'il a qualifiée d'«aberration historique».
«L'agression et la menace des Etats-Unis est la grave qu'ait jamais subie le Venezuela, et il faut lui répondre par l'unité nationale», a insisté M. Maduro.
Le président vénézuélien a indiqué avoir ordonné «un exercice défensif militaire spécial samedi prochain 14 mars». «J'invite tout le peuple du Venezuela (...) à soutenir les forces armées et la milice nationale dans cet exercice», a-t-il lancé.
Dans un discours lundi soir, le président Maduro avait qualifié de «coup le plus agressif, injuste et néfaste jamais porté au Venezuela» l’annonce de ces sanctions, prises selon la présidence américaine «en réaction à des violations des droits de l’homme au Venezuela».
«Vous n’avez pas le droit de nous agresser et de déclarer que le Venezuela est une menace pour le peuple des Etats-Unis, la menace pour le peuple américain, c’est vous», a-t-il déclaré à l’intention du président américain Barack Obama.
Celui-ci avait qualifié lundi la situation dans ce pays sud-américain de «menace extraordinaire et inhabituelle pour la sécurité nationale et la politique extérieure des États-Unis» et annoncé des gels d’avoir et interdictions de visas contre sept responsables vénézuéliens «impliqués», selon Barack Obama, «dans la répression des manifestations contre le gouvernement Maduro entre février et mai 2014».
Soutien de plusieurs pays voisins
Le Venezuela a obtenu le soutien de plusieurs de ses voisins en Amérique latine, en premier lieu de Cuba, dont le gouvernement a fustigé mardi le «décret arbitraire et agressif pris par le président des Etats-Unis».
Dans un courrier publié par la presse locale, l’ex-président cubain Fidel Castro a lui félicité Nicolas Maduro pour son «discours courageux et brillant face aux plans brutaux du gouvernement des Etats-Unis».
«Personne n’a le droit d’intervenir dans les affaires intérieures d’un Etat souverain ni de déclarer, sans aucun fondement, qu’il constitue une menace à sa sécurité nationale», s’est exclamé le gouvernement de Cuba, principal allié politique et économique du Venezuela depuis 15 ans.
Les présidents bolivien Evo Morales et équatorien Rafael Correa ont eux aussi apporté leur soutien à Caracas.
Il y a, «au fond, la menace, par Obama, d’envahir le Venezuela», a affirmé Evo Morales, selon l’agence de presse officielle ABI.
C’est pourquoi «nous condamnons, nous répudions, nous n’acceptons pas, au XXIe siècle, ce genre d’intervention des Etats-Unis», a-t-il ajouté, appelant à organiser des réunions d’urgence des organismes régionaux Celac et Unasur «face à l’agression» américaine.
Rafael Correa a pour sa part estimé qu’il s’agissait d’une «blague de mauvais goût» de la part de Washington, «qui nous rappelle les heures les plus sombres de notre Amérique, quand l’impérialisme nous imposait des invasions et des dictatures».
«Comprendront-ils que l’Amérique latine a déjà changé ?», s’est-il demandé.
Source: agences et rédaction
M. Maduro a aussi appelé la population vénézuélienne à participer aux côtés de l'armée à des exercices de défense qui seront organisés dès samedi prochain.
Dans un discours prononcé à l'Assemblée nationale, le président a demandé aux députés de lui donner «des pouvoirs suffisants pour défendre la paix, la souveraineté et le développement du Venezuela face à la menace du gouvernement des Etats-Unis», qu'il a qualifiée d'«aberration historique».
«L'agression et la menace des Etats-Unis est la grave qu'ait jamais subie le Venezuela, et il faut lui répondre par l'unité nationale», a insisté M. Maduro.
Le président vénézuélien a indiqué avoir ordonné «un exercice défensif militaire spécial samedi prochain 14 mars». «J'invite tout le peuple du Venezuela (...) à soutenir les forces armées et la milice nationale dans cet exercice», a-t-il lancé.
Dans un discours lundi soir, le président Maduro avait qualifié de «coup le plus agressif, injuste et néfaste jamais porté au Venezuela» l’annonce de ces sanctions, prises selon la présidence américaine «en réaction à des violations des droits de l’homme au Venezuela».
«Vous n’avez pas le droit de nous agresser et de déclarer que le Venezuela est une menace pour le peuple des Etats-Unis, la menace pour le peuple américain, c’est vous», a-t-il déclaré à l’intention du président américain Barack Obama.
Celui-ci avait qualifié lundi la situation dans ce pays sud-américain de «menace extraordinaire et inhabituelle pour la sécurité nationale et la politique extérieure des États-Unis» et annoncé des gels d’avoir et interdictions de visas contre sept responsables vénézuéliens «impliqués», selon Barack Obama, «dans la répression des manifestations contre le gouvernement Maduro entre février et mai 2014».
Soutien de plusieurs pays voisins
Le Venezuela a obtenu le soutien de plusieurs de ses voisins en Amérique latine, en premier lieu de Cuba, dont le gouvernement a fustigé mardi le «décret arbitraire et agressif pris par le président des Etats-Unis».
Dans un courrier publié par la presse locale, l’ex-président cubain Fidel Castro a lui félicité Nicolas Maduro pour son «discours courageux et brillant face aux plans brutaux du gouvernement des Etats-Unis».
«Personne n’a le droit d’intervenir dans les affaires intérieures d’un Etat souverain ni de déclarer, sans aucun fondement, qu’il constitue une menace à sa sécurité nationale», s’est exclamé le gouvernement de Cuba, principal allié politique et économique du Venezuela depuis 15 ans.
Les présidents bolivien Evo Morales et équatorien Rafael Correa ont eux aussi apporté leur soutien à Caracas.
Il y a, «au fond, la menace, par Obama, d’envahir le Venezuela», a affirmé Evo Morales, selon l’agence de presse officielle ABI.
C’est pourquoi «nous condamnons, nous répudions, nous n’acceptons pas, au XXIe siècle, ce genre d’intervention des Etats-Unis», a-t-il ajouté, appelant à organiser des réunions d’urgence des organismes régionaux Celac et Unasur «face à l’agression» américaine.
Rafael Correa a pour sa part estimé qu’il s’agissait d’une «blague de mauvais goût» de la part de Washington, «qui nous rappelle les heures les plus sombres de notre Amérique, quand l’impérialisme nous imposait des invasions et des dictatures».
«Comprendront-ils que l’Amérique latine a déjà changé ?», s’est-il demandé.
Source: agences et rédaction