Gaza: demande d’enquête et de protection internationale des Palestiniens
Le Conseil des droits de l'Homme de l'ONU devait tenir ce mercredi une réunion extraordinaire pour étudier une résolution, présentée par la Palestine, demandant la protection internationale des Palestiniens et une enquête internationale d'urgence sur l'offensive israélienne dans les Territoires palestiniens.
La résolution déposée par la Palestine condamne «les violations généralisées, systématiques et flagrantes des droits de l'Homme et des libertés fondamentales» découlant des opérations militaires israéliennes menées dans les Territoires Palestiniens occupés, «en particulier la dernière offensive militaire d'Israël dans la bande de Gaza (...) qui a impliqué des attaques indiscriminées et disproportionnées (...) , qui peuvent constituer des crimes internationaux».
Elle demande «d'envoyer d'urgence une commission d'enquête indépendante, internationale» pour enquêter sur ces violations et invite les enquêteurs à dresser une liste des «violations et des crimes perpétrés» et «d'identifier ceux qui en sont responsables» en vue de les juger et de «mettre fin à l'impunité».
Le texte demande par ailleurs de placer les Palestiniens sous «protection internationale immédiate». Il appelle à «une cessation immédiate des attaques militaires israéliennes» et à «mettre fin aux attaques contre les civils, y compris des civils israéliens».
La résolution demande aussi à la Suisse, en tant qu'Etat dépositaire des conventions de Genève - des textes fondamentaux du droit humanitaire -, d'organiser une conférence d'urgence sur la situation dans les Territoires occupés. Une lettre en ce sens, datée du 9 juillet, a déjà été envoyée par le président palestinien Mahmoud Abbas à Berne.
«Failli à ses obligations»
«La communauté internationale a failli à son obligation de protéger les civils en temps de guerre», a affirmé le représentant palestinien à l'ONU, Ryad Mansour, devant le Conseil de sécurité.
«Voici les visages de nos victimes, pour la plupart des enfants. Nous ne sommes pas des statistiques, nous sommes des êtres humains», a-t-il lancé, au bord des larmes.
Il a appelé une nouvelle fois le Conseil à adopter une résolution «pour faire cesser cette agression, lever le blocus (de Gaza par «Israël») et fournir au peuple palestinien une protection internationale».
Intervenant juste après M. Mansour, le représentant adjoint israélien David Roet a prétendu que «les pertes civiles palestiniennes sont la conséquence directe de la décision du Hamas de continuer à envoyer des roquettes sur Israël».
Projet de résolution jordanien
La Jordanie a proposé au Conseil de sécurité un projet de résolution appelant à «un cessez-le-feu immédiat et totalement respecté» entre l’entité sioniste et le Hamas ainsi qu'à la levée du blocus imposé à Gaza par «Israël», selon des diplomates.
Aucune date n'a cependant encore été fixée pour entamer des négociations sur ce texte présenté par la Jordanie, membre du Conseil, au nom du groupe arabe à l'ONU.
Le texte demande également le retrait de l'armée israélienne de la bande de Gaza et la réouverture durable des points de passage sur la base d'un accord datant de 2005. Il salue les efforts de médiation déployés par l'Egypte.
En attendant un cessez-le-feu, il «demande de prendre toutes les mesures nécessaires pour protéger les civils, et notamment qu'il soit mis fin immédiatement aux représailles militaires (israéliennes), aux sanctions collectives et à l'usage excessif de la force contre la population civile palestinienne».
Le projet de résolution «condamne toute violence contre les civils et tout acte de terrorisme» et souligne «la grave inquiétude du Conseil devant les lourdes pertes» provoquées par l'offensive israélienne, «y compris parmi les enfants».
Opération «proportionnée»
L'Union européenne a pour sa part appelé «Israël» à mener une opération «proportionnée» à Gaza, et le Hamas à «rendre les armes».
L'UE condamne «la perte de centaines de vies de civils, parmi lesquels beaucoup de femmes et d'enfants».
Tout en reconnaissant «le droit légitime d'Israël à se défendre contre les attaques», l'UE souligne que «l'opération militaire israélienne doit être proportionnée et conforme aux lois humanitaires internationales».
Source: agences et rédaction
La résolution déposée par la Palestine condamne «les violations généralisées, systématiques et flagrantes des droits de l'Homme et des libertés fondamentales» découlant des opérations militaires israéliennes menées dans les Territoires Palestiniens occupés, «en particulier la dernière offensive militaire d'Israël dans la bande de Gaza (...) qui a impliqué des attaques indiscriminées et disproportionnées (...) , qui peuvent constituer des crimes internationaux».
Elle demande «d'envoyer d'urgence une commission d'enquête indépendante, internationale» pour enquêter sur ces violations et invite les enquêteurs à dresser une liste des «violations et des crimes perpétrés» et «d'identifier ceux qui en sont responsables» en vue de les juger et de «mettre fin à l'impunité».
Le texte demande par ailleurs de placer les Palestiniens sous «protection internationale immédiate». Il appelle à «une cessation immédiate des attaques militaires israéliennes» et à «mettre fin aux attaques contre les civils, y compris des civils israéliens».
La résolution demande aussi à la Suisse, en tant qu'Etat dépositaire des conventions de Genève - des textes fondamentaux du droit humanitaire -, d'organiser une conférence d'urgence sur la situation dans les Territoires occupés. Une lettre en ce sens, datée du 9 juillet, a déjà été envoyée par le président palestinien Mahmoud Abbas à Berne.
«Failli à ses obligations»
«La communauté internationale a failli à son obligation de protéger les civils en temps de guerre», a affirmé le représentant palestinien à l'ONU, Ryad Mansour, devant le Conseil de sécurité.
«Voici les visages de nos victimes, pour la plupart des enfants. Nous ne sommes pas des statistiques, nous sommes des êtres humains», a-t-il lancé, au bord des larmes.
Il a appelé une nouvelle fois le Conseil à adopter une résolution «pour faire cesser cette agression, lever le blocus (de Gaza par «Israël») et fournir au peuple palestinien une protection internationale».
Intervenant juste après M. Mansour, le représentant adjoint israélien David Roet a prétendu que «les pertes civiles palestiniennes sont la conséquence directe de la décision du Hamas de continuer à envoyer des roquettes sur Israël».
Projet de résolution jordanien
La Jordanie a proposé au Conseil de sécurité un projet de résolution appelant à «un cessez-le-feu immédiat et totalement respecté» entre l’entité sioniste et le Hamas ainsi qu'à la levée du blocus imposé à Gaza par «Israël», selon des diplomates.
Aucune date n'a cependant encore été fixée pour entamer des négociations sur ce texte présenté par la Jordanie, membre du Conseil, au nom du groupe arabe à l'ONU.
Le texte demande également le retrait de l'armée israélienne de la bande de Gaza et la réouverture durable des points de passage sur la base d'un accord datant de 2005. Il salue les efforts de médiation déployés par l'Egypte.
En attendant un cessez-le-feu, il «demande de prendre toutes les mesures nécessaires pour protéger les civils, et notamment qu'il soit mis fin immédiatement aux représailles militaires (israéliennes), aux sanctions collectives et à l'usage excessif de la force contre la population civile palestinienne».
Le projet de résolution «condamne toute violence contre les civils et tout acte de terrorisme» et souligne «la grave inquiétude du Conseil devant les lourdes pertes» provoquées par l'offensive israélienne, «y compris parmi les enfants».
Opération «proportionnée»
L'Union européenne a pour sa part appelé «Israël» à mener une opération «proportionnée» à Gaza, et le Hamas à «rendre les armes».
L'UE condamne «la perte de centaines de vies de civils, parmi lesquels beaucoup de femmes et d'enfants».
Tout en reconnaissant «le droit légitime d'Israël à se défendre contre les attaques», l'UE souligne que «l'opération militaire israélienne doit être proportionnée et conforme aux lois humanitaires internationales».
Source: agences et rédaction