Gaza: offensive terrestre d’«Israël», 18.000 réservistes supplémentaires mobilisés
L'armée de l'occupation israélienne a lancé une offensive terrestre dans la bande de Gaza, dans la nuit de jeudi à vendredi. Gaza est sous le feu d'intenses bombardements par air, mer et de tirs de chars massés à la frontière. Il s'agit de la première intervention terrestre israélienne depuis l'opération «Plomb Durci» de 2008-2009, qui avait fait plus de 1.400 martyrs palestiniens.
L'armée israélienne a commencé à bombarder très intensivement la bande de Gaza par air,
depuis la mer et avec des tirs de chars massés à la frontière vers 22H00 (19H00 GMT). Des salves de roquettes, certaines bruyantes, illuminaient le ciel, selon des journalistes de l'AFP, dont l'hôtel tremblait sous la force des tirs de la marine. Certains quartiers de Gaza étaient plongés dans le noir. La plupart des hostilités se déroulaient dans le sud du territoire palestinien, à Khan Younès et Rafah, et dans le nord, non loin de la frontière avec l'entité sioniste. Le terminal frontalier israélien d'Erez, seul point de passage pour les piétons, a été fermé.
Treize Palestiniens, dont un bébé, ont été tués depuis le début de cette offensive terrestre, portant donc à au moins 258 le nombre de Palestiniens tués depuis le début de l'attaque israélienne «Bordure protectrice» à Gaza le 8 juillet. Un soldat israélien a également été tué lors de l'offensive terrestre. En outre, plus de 1.770 personnes, en majorité des civils, ont en outre été blessées.
Le Hamas a dénoncé «une étape dangereuse, dont les conséquences sont incalculables». «Israël va payer un prix élevé. Le Hamas est prêt à la confrontation», a déclaré le porte-parole du Hamas à Gaza, Fawzi Barhoum.
Pour sa part, le chef du Hamas en exil Khaled Mechaal a estimé pour sa part que l'offensive terrestre était vouée à l'échec. «Ce que l'occupant israélien n'a pas réussi à réaliser par ses raids aériens et maritimes, il ne le réalisera pas par son offensive terrestre qui est vouée à l'échec», a-t-il dit à l'AFP.
De son côté, le bureau de Benjamin Netanyahu a justifié le lancement de l'offensive par le «refus du Hamas d'accepter le plan égyptien pour un cessez-le-feu et la poursuite des tirs de roquettes sur Israël». L'objectif est «d'infliger un coup significatif aux infrastructures du Hamas», a-t-il souligné dans un communiqué.
Selon le ministre de la Communication, Gilad Erdan, l'opération vise avant tout à «détruire les tunnels» du Hamas. Interrogé sur une éventuelle réoccupation de la bande de Gaza, évacuée par «Israël» en 2005, il a dit que ce n'était «pas l'objectif» mais «qu'on peut en arriver là».
Le gouvernement israélien a en outre donné son accord pour la mobilisation 18.000 réservistes supplémentaires, portant le total de mobilisables à 65.000.
Source : agences et rédaction
L'armée israélienne a commencé à bombarder très intensivement la bande de Gaza par air,
depuis la mer et avec des tirs de chars massés à la frontière vers 22H00 (19H00 GMT). Des salves de roquettes, certaines bruyantes, illuminaient le ciel, selon des journalistes de l'AFP, dont l'hôtel tremblait sous la force des tirs de la marine. Certains quartiers de Gaza étaient plongés dans le noir. La plupart des hostilités se déroulaient dans le sud du territoire palestinien, à Khan Younès et Rafah, et dans le nord, non loin de la frontière avec l'entité sioniste. Le terminal frontalier israélien d'Erez, seul point de passage pour les piétons, a été fermé.Treize Palestiniens, dont un bébé, ont été tués depuis le début de cette offensive terrestre, portant donc à au moins 258 le nombre de Palestiniens tués depuis le début de l'attaque israélienne «Bordure protectrice» à Gaza le 8 juillet. Un soldat israélien a également été tué lors de l'offensive terrestre. En outre, plus de 1.770 personnes, en majorité des civils, ont en outre été blessées.
Le Hamas a dénoncé «une étape dangereuse, dont les conséquences sont incalculables». «Israël va payer un prix élevé. Le Hamas est prêt à la confrontation», a déclaré le porte-parole du Hamas à Gaza, Fawzi Barhoum.
Pour sa part, le chef du Hamas en exil Khaled Mechaal a estimé pour sa part que l'offensive terrestre était vouée à l'échec. «Ce que l'occupant israélien n'a pas réussi à réaliser par ses raids aériens et maritimes, il ne le réalisera pas par son offensive terrestre qui est vouée à l'échec», a-t-il dit à l'AFP.
De son côté, le bureau de Benjamin Netanyahu a justifié le lancement de l'offensive par le «refus du Hamas d'accepter le plan égyptien pour un cessez-le-feu et la poursuite des tirs de roquettes sur Israël». L'objectif est «d'infliger un coup significatif aux infrastructures du Hamas», a-t-il souligné dans un communiqué.
Selon le ministre de la Communication, Gilad Erdan, l'opération vise avant tout à «détruire les tunnels» du Hamas. Interrogé sur une éventuelle réoccupation de la bande de Gaza, évacuée par «Israël» en 2005, il a dit que ce n'était «pas l'objectif» mais «qu'on peut en arriver là».
Le gouvernement israélien a en outre donné son accord pour la mobilisation 18.000 réservistes supplémentaires, portant le total de mobilisables à 65.000.
Source : agences et rédaction
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