«Israël» accepte la trêve proposée par l’Egypte, la Résistance palestinienne la rejette
Le cabinet de sécurité israélien qui s'est réuni mardi matin a accepté la proposition de trêve pour Gaza présentée par l'Egypte, a indiqué un porte-parole du Premier ministre Benjamin Netanyahu.
«Le cabinet a décidé d'accepter l'initiative égyptienne pour un cessez-le-feu commençant à 09H00 locales (06H000 GMT)», a affirmé le porte-parole Ofir Gendelman sur son compte Twitter.
Le cessez-le-feu proposé par le Caire lundi prévoit un «arrêt total des hostilités aériennes, maritimes ou terrestres» à compter de mardi à 8 heures, heure française, et l'ouverture dans la foulée de négociations sur l'entrée des biens et des personnes dans l'enclave palestinienne sous blocus. L'Egypte propose également d'accueillir sous quarante-huit heures deux délégations palestinienne et israélienne de haut niveau pour ouvrir ces discussions.
Selon la radio publique israélienne, six ministres, dont le chef du gouvernement Benjamin Netanyahu, ont voté en faveur de la proposition égyptienne. Les deux faucons, Avigdor Lieberman, dirigeant du parti ultra-nationaliste «Israël Beiteinou», et Naftali Bennett, leader du «Foyer juif», une formation nationaliste religieuse, ont voté contre.
Le feu vert du cabinet de sécurité, qui regroupe les principaux ministres, a été donné quelques minutes avant l'échéance.
Les brigades de la Résistance palestinienne ont rejeté tout cessez-le-feu qui n'inclurait pas un accord complet sur le conflit l'opposant à l'entité sioniste sa branche armée,
Pour le Hamas, la proposition égyptienne ne remplit pas les conditions qu'ils estiment nécessaires pour un arrêt des combats.
«Si le contenu de cette proposition (de cessez-le-feu) est exact, il s'agit d'une reddition et nous la rejetons sans appel», ont indiqué les Brigades Ezzedine al-Qassam, branche armée du Hamas, dans un communiqué. «Notre bataille contre l'ennemi s'intensifiera», précise le texte.
Un porte-parole du Hamas avait fait savoir dans la nuit qu'il rejetait tout cessez-le-feu qui n'inclurait pas un accord complet sur le conflit : «En temps de guerre, on ne cesse pas le feu pour ensuite négocier.»
Le Hamas exige l'arrêt des bombardements, la fin du blocus de Gaza en place depuis 2006, l'ouverture du poste-frontière de Rafah avec l'Egypte et la libération des prisonniers arrêtés de nouveau après avoir été relâchés dans le cadre d'un accord d'échange contre un soldat israélien en 2011.
De son côté, un leader du Jihad islamique, Khaled al-Batch, a souligné qu'il n'y rien de nouveau au sujet du cessez-le-feu.
«Il s'agit des contacts qui n'ont pas atteint le niveau demandé. Les propositions ne doivent pas être proposées via les médias», a-t-il ajouté.
En une semaine, les bombardements israéliens ont fait au moins 191 martyrs et près de 1.400 blessés dans la bande de Gaza, selon des services de secours de l'enclave palestinienne. Parallèlement, plus de 800 roquettes ont atteint le territoire israélien.
Source : agences et rédaction
«Le cabinet a décidé d'accepter l'initiative égyptienne pour un cessez-le-feu commençant à 09H00 locales (06H000 GMT)», a affirmé le porte-parole Ofir Gendelman sur son compte Twitter.
Le cessez-le-feu proposé par le Caire lundi prévoit un «arrêt total des hostilités aériennes, maritimes ou terrestres» à compter de mardi à 8 heures, heure française, et l'ouverture dans la foulée de négociations sur l'entrée des biens et des personnes dans l'enclave palestinienne sous blocus. L'Egypte propose également d'accueillir sous quarante-huit heures deux délégations palestinienne et israélienne de haut niveau pour ouvrir ces discussions.
Selon la radio publique israélienne, six ministres, dont le chef du gouvernement Benjamin Netanyahu, ont voté en faveur de la proposition égyptienne. Les deux faucons, Avigdor Lieberman, dirigeant du parti ultra-nationaliste «Israël Beiteinou», et Naftali Bennett, leader du «Foyer juif», une formation nationaliste religieuse, ont voté contre.
Le feu vert du cabinet de sécurité, qui regroupe les principaux ministres, a été donné quelques minutes avant l'échéance.
Les brigades de la Résistance palestinienne ont rejeté tout cessez-le-feu qui n'inclurait pas un accord complet sur le conflit l'opposant à l'entité sioniste sa branche armée,
Pour le Hamas, la proposition égyptienne ne remplit pas les conditions qu'ils estiment nécessaires pour un arrêt des combats.
«Si le contenu de cette proposition (de cessez-le-feu) est exact, il s'agit d'une reddition et nous la rejetons sans appel», ont indiqué les Brigades Ezzedine al-Qassam, branche armée du Hamas, dans un communiqué. «Notre bataille contre l'ennemi s'intensifiera», précise le texte.
Un porte-parole du Hamas avait fait savoir dans la nuit qu'il rejetait tout cessez-le-feu qui n'inclurait pas un accord complet sur le conflit : «En temps de guerre, on ne cesse pas le feu pour ensuite négocier.»
Le Hamas exige l'arrêt des bombardements, la fin du blocus de Gaza en place depuis 2006, l'ouverture du poste-frontière de Rafah avec l'Egypte et la libération des prisonniers arrêtés de nouveau après avoir été relâchés dans le cadre d'un accord d'échange contre un soldat israélien en 2011.
De son côté, un leader du Jihad islamique, Khaled al-Batch, a souligné qu'il n'y rien de nouveau au sujet du cessez-le-feu.
«Il s'agit des contacts qui n'ont pas atteint le niveau demandé. Les propositions ne doivent pas être proposées via les médias», a-t-il ajouté.
En une semaine, les bombardements israéliens ont fait au moins 191 martyrs et près de 1.400 blessés dans la bande de Gaza, selon des services de secours de l'enclave palestinienne. Parallèlement, plus de 800 roquettes ont atteint le territoire israélien.
Source : agences et rédaction