Funérailles du jeune Palestinien assassiné, heurts à «Jérusalem-Est»
Des milliers d’habitants du secteur est d’al-Qods occupée (Jérusalem-Est) ont participé vendredi aux funérailles du jeune Palestinien assassiné par des colons sionistes, dans un climat de grande tension marqué par des affrontements.
En marge de l’enterrement dans le quartier de Chouafat, des heurts ont opposé des centaines de jeunes Palestiniens aux policiers israéliens déployés en force.
La police de l'occupation israélienne a fait état de 13 blessés légers dans ses rangs, tandis que plus de 60 manifestants ont été touchés, dont un à balles réelles, selon le
Croissant-Rouge palestinien.
Des heurts sporadiques ont eu lieu dans d’autres quartiers de la ville, en particulier à l’entrée de l’esplanade des Mosquées, troisième lieu saint de l’islam.
A Chouafat, le cortège funèbre a accompagné la dépouille de Mohammad Abou Khdeir, 16 ans, au milieu d’une marée de drapeaux palestiniens, à son domicile puis au cimetière.
«Par notre sang et par notre âme, nous nous sacrifierons pour le martyr», a chanté la foule, scandant «Allah Akbar» (Dieu est Grand) à l’arrivée du corps, remis à sa famille après une autopsie.
Une barbarie inédite
Le jeune Palestinien avait été enlevé mardi soir près de chez lui. Son cadavre --entièrement brûlé selon l’avocat de la famille-- avait été retrouvé quelques heures plus tard près d’une forêt dans la partie ouest de la ville.
Les médias ont évoqué un acte de vengeance un «acte de vengeance présumé» après le meurtre de trois colons Israéliens en Cisjordanie occupée, et des témoins ont déclaré à l’AFP que l’adolescent avait été emmené par des «Israéliens».
Ce crime est un nouveau indice sur la barbarie des colons Israéliens en Palestine occupée.
Les obsèques du jeune Palestinien ont coïncidé avec le premier vendredi du mois de jeûne musulman du ramadan, qui attire habituellement des dizaines de milliers de musulmans sur l’esplanade des Mosquées.
Toutefois, les fidèles n’étaient que 8.000, contre 80.000 l’année dernière, selon la police sioniste qui avait interdit l’accès à l’esplanade aux hommes de moins de 50 ans.
Vers une trêve à Gaza?
Depuis l’assassinat de Mohammad Abou Khdeir, les émeutes sont quotidiennes dans la région orientale de la Ville sainte (Jérusalem-Est), et les scènes rappellent les intifadas (soulèvements) de 1987-1991 et 2000-2004.
La situation restait aussi tendue entre l’entité sioniste et la bande de Gaza.
Quatorze projectiles ont été tirés de Gaza vendredi vers le sud des territoires palestiniens occupés par (Israël).
L’aviation israélienne a frappé dans le sud de l’enclave, sans faire de victimes.
En revanche, un agriculteur a été grièvement blessé par des tirs israéliens à la limite de Gaza, selon une source palestinienne.
Dans le même contexte, «Israël» a dépêché des renforts de réservistes aux abords de la bande de Gaza et a mis en garde le mouvement Hamas, qui contrôle la sécurité dans l’enclave palestinienne, contre toute «escalade».
Mais selon les médias, une trêve pourrait être annoncée dans les prochaines heures, sous les auspices de l’Egypte, entre le Hamas et «Israël».
Un responsable du Hamas a confirmé à l’AFP que Le Caire était engagé dans une médiation «pour rétablir le calme».
Des dirigeants du mouvement islamiste ont affirmé que la balle était «dans le camp de l’occupant» (israélien) et que le Hamas répondrait «au calme par le calme mais à toute agression par la résistance unie».
Source: agences et rédaction
En marge de l’enterrement dans le quartier de Chouafat, des heurts ont opposé des centaines de jeunes Palestiniens aux policiers israéliens déployés en force.
La police de l'occupation israélienne a fait état de 13 blessés légers dans ses rangs, tandis que plus de 60 manifestants ont été touchés, dont un à balles réelles, selon le
Croissant-Rouge palestinien.Des heurts sporadiques ont eu lieu dans d’autres quartiers de la ville, en particulier à l’entrée de l’esplanade des Mosquées, troisième lieu saint de l’islam.
A Chouafat, le cortège funèbre a accompagné la dépouille de Mohammad Abou Khdeir, 16 ans, au milieu d’une marée de drapeaux palestiniens, à son domicile puis au cimetière.
«Par notre sang et par notre âme, nous nous sacrifierons pour le martyr», a chanté la foule, scandant «Allah Akbar» (Dieu est Grand) à l’arrivée du corps, remis à sa famille après une autopsie.
Une barbarie inédite
Le jeune Palestinien avait été enlevé mardi soir près de chez lui. Son cadavre --entièrement brûlé selon l’avocat de la famille-- avait été retrouvé quelques heures plus tard près d’une forêt dans la partie ouest de la ville.
Les médias ont évoqué un acte de vengeance un «acte de vengeance présumé» après le meurtre de trois colons Israéliens en Cisjordanie occupée, et des témoins ont déclaré à l’AFP que l’adolescent avait été emmené par des «Israéliens».
Ce crime est un nouveau indice sur la barbarie des colons Israéliens en Palestine occupée.
Les obsèques du jeune Palestinien ont coïncidé avec le premier vendredi du mois de jeûne musulman du ramadan, qui attire habituellement des dizaines de milliers de musulmans sur l’esplanade des Mosquées.
Toutefois, les fidèles n’étaient que 8.000, contre 80.000 l’année dernière, selon la police sioniste qui avait interdit l’accès à l’esplanade aux hommes de moins de 50 ans.
Vers une trêve à Gaza?
Depuis l’assassinat de Mohammad Abou Khdeir, les émeutes sont quotidiennes dans la région orientale de la Ville sainte (Jérusalem-Est), et les scènes rappellent les intifadas (soulèvements) de 1987-1991 et 2000-2004.
La situation restait aussi tendue entre l’entité sioniste et la bande de Gaza.
Quatorze projectiles ont été tirés de Gaza vendredi vers le sud des territoires palestiniens occupés par (Israël).
L’aviation israélienne a frappé dans le sud de l’enclave, sans faire de victimes.
En revanche, un agriculteur a été grièvement blessé par des tirs israéliens à la limite de Gaza, selon une source palestinienne.
Dans le même contexte, «Israël» a dépêché des renforts de réservistes aux abords de la bande de Gaza et a mis en garde le mouvement Hamas, qui contrôle la sécurité dans l’enclave palestinienne, contre toute «escalade».
Mais selon les médias, une trêve pourrait être annoncée dans les prochaines heures, sous les auspices de l’Egypte, entre le Hamas et «Israël».
Un responsable du Hamas a confirmé à l’AFP que Le Caire était engagé dans une médiation «pour rétablir le calme».
Des dirigeants du mouvement islamiste ont affirmé que la balle était «dans le camp de l’occupant» (israélien) et que le Hamas répondrait «au calme par le calme mais à toute agression par la résistance unie».
Source: agences et rédaction
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