5.100 prisonniers palestiniens en grève de la faim
La presque totalité des prisonniers palestiniens incarcérés dans les geôles israéliennes feront une journée de grève de la faim jeudi 8 mai en solidarité avec les détenus administratifs, qui sont eux-mêmes en grève depuis près de 2 semaines, a déclaré Ziad Abu Ein, sous-secrétaire au ministère des Affaires des Prisonniers.
De plus, quelques 50 prisonniers condamnés commenceront ce jeudi 8 mai une grève de la faim illimitée en solidarité avec les détenus administratifs, qui sont emprisonnés sans inculpation ni procès.
Le 24 avril dernier, 100 Palestiniens enfermés dans les prisons israéliennes ont lancé une grève de la faim de masse et illimitée pour protester contre leur détention sans procès.
Au 1er avril 2014, il y avait 186 Palestiniens en détention administrative dans les geôles de l'occupation, dont 9 membres du Conseil législatif palestiniens, selon de groupe pour les droits des prisonniers Addameer.
La détention administrative est une procédure dans laquelle les Palestiniens sont arbitrairement arrêtés et détenus sans inculpation ni jugement sur la base d’un dossier restant secret. Il y a 183 Palestiniens en détention administrative, et 9 d’entre eux sont membres du Conseil législatif palestinien.
Le 24 avril 2014, les détenus en détention dite administrative ont annoncé une grève de la faim de masse pour réclamer leur libération. Les détenus vont régulièrement continuer à participer à la grève de la faim si leurs exigences ne sont pas remplies.
Il convient de noter que les prisons d’Ofer et de Megiddo sont gérés par les services de l’entreprise G4S (britannique et danoise), qui a installé les caméras et du matériel de surveillance utilisés pour contrôler les prisonniers palestiniens.
Selon un gréviste de la faim qui a parlé avec Mahmoud Hassan, avocat d’Addameer, les détenus de la prison du Naqab ont tous été transférés dans une section isolée, séparée des autres prisonniers. Ils ont été maltraités, souffrant des fouilles quotidiennes de leurs cellules et de n’être autorisés à changer leurs sous-vêtements que deux fois depuis le début de leur grève. Ils sont liés et menottés dans leur cellule dix heures par jour.
Trois des grévistes de la faim en prison dans le Naqab - Fadi Hammad, Fadi Omar et Soufian Bahar - sont maintenus à l’isolement et un détenu, Ahmad Abu Ras, a été transféré vers un lieu inconnu.
En outre, l’administration israélienne des prisons (IPS) a refusé de donner du sel aux grévistes de la faim ces deux dernières semaines. Les détenus qui sont en grève de la faim ont besoin d’eau et de sel, car c’est essentiel à leur survie.
Le refus du sel est une continuation des sanctions contre les grévistes de la faim, et malgré le grave danger que cette pratique fait courir à la vie des détenus, elle a été institutionnalisée par la Cour suprême israélienne.
En effet, en 2004 la Cour suprême israélienne a rejeté une pétition par Adalah - le Centre juridique pour les droits de la minorité arabe en Israël - et plusieurs autres ONG palestiniennes et israéliennes qui réclamaient que l’IPS fournisse du sel sur une base quotidienne pour les prisonniers en grève de la faim. Son refus viole les droits constitutionnels de l’accusé.
Les grévistes de la faim risquent de faire face à des sanctions plus sévères si le plus récent projet de loi proposé par l’IPS et légalisant le gavage est approuvé à la Knesset. Le mémorandum est actuellement en place pour la critique publique.
En outre, 42 grévistes de la faim ont été transférés à la prison d’Ayalon/Ramleh, dont Abd Al Rizziq Farraj et Salem Dardasawi. Le 4 mai 2014, leurs cellules ont été perquisitionnées et les grévistes de la faim battus. Le doigt de Mohammad Maher Badr a été brisé lors de l’agression et Mohammad Jamal Al-Natsheh a dû être hospitalisé pour des blessures causées par l’attaque .
Les prisonniers sont dans des cellules d’isolement surpeuplées, avec sept grévistes de la faim dans chacune d’entre elles. Ils sont dans leurs cellules en permanence et n’ont pas droit à des heures de sortie dans la cour.
Addameer rappelle que les autorités de l’occupation sont premières responsables de la vie des grévistes de la faim. Addameer exige également que toutes les parties contractantes à la quatrième Convention de Genève fassent pression sur Israël pour qu’il libère immédiatement tous les détenus administratifs et cesse d’utiliser la détention administrative.
Source: sites web et rédaction
De plus, quelques 50 prisonniers condamnés commenceront ce jeudi 8 mai une grève de la faim illimitée en solidarité avec les détenus administratifs, qui sont emprisonnés sans inculpation ni procès.
Le 24 avril dernier, 100 Palestiniens enfermés dans les prisons israéliennes ont lancé une grève de la faim de masse et illimitée pour protester contre leur détention sans procès.
Au 1er avril 2014, il y avait 186 Palestiniens en détention administrative dans les geôles de l'occupation, dont 9 membres du Conseil législatif palestiniens, selon de groupe pour les droits des prisonniers Addameer.
La détention administrative est une procédure dans laquelle les Palestiniens sont arbitrairement arrêtés et détenus sans inculpation ni jugement sur la base d’un dossier restant secret. Il y a 183 Palestiniens en détention administrative, et 9 d’entre eux sont membres du Conseil législatif palestinien.
Le 24 avril 2014, les détenus en détention dite administrative ont annoncé une grève de la faim de masse pour réclamer leur libération. Les détenus vont régulièrement continuer à participer à la grève de la faim si leurs exigences ne sont pas remplies.
Il convient de noter que les prisons d’Ofer et de Megiddo sont gérés par les services de l’entreprise G4S (britannique et danoise), qui a installé les caméras et du matériel de surveillance utilisés pour contrôler les prisonniers palestiniens.
Selon un gréviste de la faim qui a parlé avec Mahmoud Hassan, avocat d’Addameer, les détenus de la prison du Naqab ont tous été transférés dans une section isolée, séparée des autres prisonniers. Ils ont été maltraités, souffrant des fouilles quotidiennes de leurs cellules et de n’être autorisés à changer leurs sous-vêtements que deux fois depuis le début de leur grève. Ils sont liés et menottés dans leur cellule dix heures par jour.
Trois des grévistes de la faim en prison dans le Naqab - Fadi Hammad, Fadi Omar et Soufian Bahar - sont maintenus à l’isolement et un détenu, Ahmad Abu Ras, a été transféré vers un lieu inconnu.
En outre, l’administration israélienne des prisons (IPS) a refusé de donner du sel aux grévistes de la faim ces deux dernières semaines. Les détenus qui sont en grève de la faim ont besoin d’eau et de sel, car c’est essentiel à leur survie.
Le refus du sel est une continuation des sanctions contre les grévistes de la faim, et malgré le grave danger que cette pratique fait courir à la vie des détenus, elle a été institutionnalisée par la Cour suprême israélienne.
En effet, en 2004 la Cour suprême israélienne a rejeté une pétition par Adalah - le Centre juridique pour les droits de la minorité arabe en Israël - et plusieurs autres ONG palestiniennes et israéliennes qui réclamaient que l’IPS fournisse du sel sur une base quotidienne pour les prisonniers en grève de la faim. Son refus viole les droits constitutionnels de l’accusé.
Les grévistes de la faim risquent de faire face à des sanctions plus sévères si le plus récent projet de loi proposé par l’IPS et légalisant le gavage est approuvé à la Knesset. Le mémorandum est actuellement en place pour la critique publique.
En outre, 42 grévistes de la faim ont été transférés à la prison d’Ayalon/Ramleh, dont Abd Al Rizziq Farraj et Salem Dardasawi. Le 4 mai 2014, leurs cellules ont été perquisitionnées et les grévistes de la faim battus. Le doigt de Mohammad Maher Badr a été brisé lors de l’agression et Mohammad Jamal Al-Natsheh a dû être hospitalisé pour des blessures causées par l’attaque .
Les prisonniers sont dans des cellules d’isolement surpeuplées, avec sept grévistes de la faim dans chacune d’entre elles. Ils sont dans leurs cellules en permanence et n’ont pas droit à des heures de sortie dans la cour.
Addameer rappelle que les autorités de l’occupation sont premières responsables de la vie des grévistes de la faim. Addameer exige également que toutes les parties contractantes à la quatrième Convention de Genève fassent pression sur Israël pour qu’il libère immédiatement tous les détenus administratifs et cesse d’utiliser la détention administrative.
Source: sites web et rédaction