Le calvaire d’un enfant palestinien détenu par «Israël»
Rashid Al-Rashq, un jeune palestinien de 14 ans, a révélé que les forces israéliennes l'ont torturé et maltraité après qu'il ait été emprisonné pendant 2 mois sur l'accusation de soi-disant jets de pierres. Al Rashq, qui habite la vieille ville de Jérusalem, a dit à l'agence de presse Quds que la police israélienne l'a arrêté dans la vieille ville et l'a emmené au quartier général de la police de Qishleh, près de la Porte de Jaffa, pour l'interroger sans la présence de son père.
L'adolescent a décrit comment les forces israéliennes l'ont frappé, les enquêteurs l'ont obligé à se déshabiller pendant l'interrogatoire et à s'asseoir sur une petite chaise. Il a raconté comment pendant les 7 premiers jours, il a été questionné 24 heures/24, les mains attachées dans le dos.
La police le suspectait de jets de pierre et de cocktails Molotov sur des colons et des unités de policiers israéliens à Jérusalem occupée, et quand il s'est obstiné à dire qu'il n'avait pas jeté de pierres, les enquêteurs l'ont frappé, le giflant et lui crachant au visage.
Al-Rashq a dit qu'il a été présenté devant le juge près de 10 fois, et chaque fois, il y avait des témoins-surprise, dont des colons et des membres du renseignement israélien qui ont témoignaient contre lui.
Il a expliqué que les enquêteurs ont aussi eu recours à la torture contre d'autres enfants détenus, ajoutant qu'ils l'ont menacé, s'il parlait des tortures et des mauvais traitements subis à l'intérieur de la prison, de le frapper à nouveau. Ils lui ont également demandé de signer des documents confirmant qu'il n'avait pas été frappé, ce qu'il a refusé de faire.
L'adolescent a parlé de la prison Hasharon, où il a été détenu, décrivant comment les prisonniers y sont négligés et enfermés dans des pièces pleines de moisissure qui manquent de ventilation ou de conditions sanitaires correctes.
Le juge a libéré Al-Rashq sous caution, mais l'a placé en résidence surveillée jusqu'au mois prochain, et pendant ce temps il n'a pas le droit de quitter la maison pour aller à l'école.
Le père de Rashid a dit à l'agence Quds que pendant les premiers jours de la détention de son fils, les enquêteurs ont refusé qu'il soit présent pendant les interrogatoires.
Il a déclaré également : «Une heure et demie après l'arrestation de Rashid, les forces de police ont donné l'assaut à la maison à la recherche d'indices mais ils n'ont rien trouvé et quand ils ont eu terminé, l'officier de police a demandé à avoir quelques vêtements légers pour Rashid», ajoutant que «plusieurs fois, quand Rashid a comparu devant le tribunal israélien, la famille n'a même pas été informée des audiences secrètes où son fils a été présenté seul avec le juge et les témoins.»
Il continue : «Chaque fois que j'ai assisté au procès, j'ai vu des marques de torture sur les visages de mon fils et des autres enfants, mais la dernière fois, son visage était très marqué. Il était malade, avait de la fièvre et la police lui a donné un médicament, nous ne savons pas ce que sait.»
Le père a lancé un appel aux organisations internationales pour les droits de l'homme et aux institutions juridiques pour qu'elles interviennent pour sauver les enfants de Jérusalem, qui souffrent sous l'occupation et la détention continue, qui les privent de leur enfance et d'enseignement.
Source: Middle East Monitor, traduit par ism-france
L'adolescent a décrit comment les forces israéliennes l'ont frappé, les enquêteurs l'ont obligé à se déshabiller pendant l'interrogatoire et à s'asseoir sur une petite chaise. Il a raconté comment pendant les 7 premiers jours, il a été questionné 24 heures/24, les mains attachées dans le dos.
La police le suspectait de jets de pierre et de cocktails Molotov sur des colons et des unités de policiers israéliens à Jérusalem occupée, et quand il s'est obstiné à dire qu'il n'avait pas jeté de pierres, les enquêteurs l'ont frappé, le giflant et lui crachant au visage.
Al-Rashq a dit qu'il a été présenté devant le juge près de 10 fois, et chaque fois, il y avait des témoins-surprise, dont des colons et des membres du renseignement israélien qui ont témoignaient contre lui.
Il a expliqué que les enquêteurs ont aussi eu recours à la torture contre d'autres enfants détenus, ajoutant qu'ils l'ont menacé, s'il parlait des tortures et des mauvais traitements subis à l'intérieur de la prison, de le frapper à nouveau. Ils lui ont également demandé de signer des documents confirmant qu'il n'avait pas été frappé, ce qu'il a refusé de faire.
L'adolescent a parlé de la prison Hasharon, où il a été détenu, décrivant comment les prisonniers y sont négligés et enfermés dans des pièces pleines de moisissure qui manquent de ventilation ou de conditions sanitaires correctes.
Le juge a libéré Al-Rashq sous caution, mais l'a placé en résidence surveillée jusqu'au mois prochain, et pendant ce temps il n'a pas le droit de quitter la maison pour aller à l'école.
Le père de Rashid a dit à l'agence Quds que pendant les premiers jours de la détention de son fils, les enquêteurs ont refusé qu'il soit présent pendant les interrogatoires.
Il a déclaré également : «Une heure et demie après l'arrestation de Rashid, les forces de police ont donné l'assaut à la maison à la recherche d'indices mais ils n'ont rien trouvé et quand ils ont eu terminé, l'officier de police a demandé à avoir quelques vêtements légers pour Rashid», ajoutant que «plusieurs fois, quand Rashid a comparu devant le tribunal israélien, la famille n'a même pas été informée des audiences secrètes où son fils a été présenté seul avec le juge et les témoins.»
Il continue : «Chaque fois que j'ai assisté au procès, j'ai vu des marques de torture sur les visages de mon fils et des autres enfants, mais la dernière fois, son visage était très marqué. Il était malade, avait de la fièvre et la police lui a donné un médicament, nous ne savons pas ce que sait.»
Le père a lancé un appel aux organisations internationales pour les droits de l'homme et aux institutions juridiques pour qu'elles interviennent pour sauver les enfants de Jérusalem, qui souffrent sous l'occupation et la détention continue, qui les privent de leur enfance et d'enseignement.
Source: Middle East Monitor, traduit par ism-france