Le Jihad islamique brise le silence, au moins 90 roquettes s’abattent sur l’entité sioniste
Au moins 90 roquettes ont été tirées mercredi en fin de journée depuis la bande de Gaza sur le sud de l'entité sioniste, le plus important cycle de violences dans la région depuis la confrontation entre l'armée israélienne et les factions palestiniennes, lors de l'opération «Pilier de défense», en novembre 2012. Le Jihad islamique a revendiqué les tirs en décidant de nommer son opération de barrage de roquettes «Briser le silence».
Le groupe palestinien Jihad islamique a tiré mercredi 12 mars plus de 90 roquettes sur l'entité sioniste ripostant aux violations israéliennes, dont la dernière en date est le meurtre de trois de ses combattants dans un raid israélien.
«Le Jihad islamique ne souhaitait pas une escalade, mais Israël a commis de nombreuses violations de la trêve, au point de renier son engagement de cesser sa politique d'assassinats», a déclaré à l'AFP un porte-parole du mouvement, Daoud Chihab, en référence à la reprise des liquidations depuis le début de l'année. «Les Brigades Al-Qods ont riposté à l'agression par une salve de roquettes», a affirmé dans un communiqué la branche armée du Jihad islamique, assurant en avoir lancé plus de 90. Huit roquettes seulement ont été interceptées par le système de défense antimissiles Iron Dome, ce qui met en relief l'échec de ce système.
Trois combattants du Jihad islamique sont tombés en martyre mardi par un raid aérien israélien lors d'une incursion dans le sud de la bande de Gaza.Le porte-parole des Brigades Al-Qods, Abou Ahmad avait prévenu que «toutes les options étaient ouvertes».
«Les Brigades Al-Qods ne renoncent pas à la trêve [avec Israël, en vigueur depuis novembre 2012, NDLR] mais ont le droit de riposter à l'agression sioniste au moment et à l'endroit adéquats», avait-il affirmé dans un communiqué. Des dizaines de combattants du Jihad islamique ont participé aux funérailles, qui ont rassemblé plusieurs milliers de personnes, aux cris de «vengeance».
Le mouvement de la Résistance islamique Hamas a tenu l'entité sioniste responsable des tensions : «Nous faisons porter à l'occupant la responsabilité de l'escalade et mettons en garde contre les conséquences», a indiqué dans un communiqué Ihab al-Ghussein, porte-parole du gouvernement du Hamas, affirmant «le droit du peuple palestinien à se défendre».
Plus grande opération depuis 2012
Il s'agit de «la plus grande attaque contre Israël depuis l'opération Pilier de défense» (14-21 novembre 2012), a souligné l'armée del'occupation israélienne. «On a passé la barre des 50 et ils continuent à tirer», a affirmé une source de sécurité israélienne, soit davantage en une journée que le bilan cumulé depuis le début de l'année. Des milliers de colons israéliens habitant la région ont dû se réfugier dans les abris, selon l'armée israélienne. Aucun blessé n'a été signalé dans l'immédiat.
Dans la soirée, l'armée de l'air israélienne a bombardé plusieurs sites dans la bande de Gaza. Ces attaques aériennes n'ont pas fait de victimes dans l'immédiat, a indiqué un porte-parole des services d'urgences de Gaza, Achraf al-Qoudra.
Selon les témoins, dont un photographe de l'AFP, l'aviation israélienne a procédé à neuf raids, dont au moins sept dans le sud du territoire palestinien, le reste dans le nord. Les raids ont visé des camps d'entraînement des Brigades Al-Qods, la branche militaire du Jihad islamique, et des Brigades Ezzedine Al-Qassam, le bras armé du Hamas. Les activistes du Hamas, y compris les combattants de sa branche armée, avaient évacué dans la soirée toutes leurs bases, selon des sources de sécurité locales.
Source : agences et rédaction
Le groupe palestinien Jihad islamique a tiré mercredi 12 mars plus de 90 roquettes sur l'entité sioniste ripostant aux violations israéliennes, dont la dernière en date est le meurtre de trois de ses combattants dans un raid israélien.
«Le Jihad islamique ne souhaitait pas une escalade, mais Israël a commis de nombreuses violations de la trêve, au point de renier son engagement de cesser sa politique d'assassinats», a déclaré à l'AFP un porte-parole du mouvement, Daoud Chihab, en référence à la reprise des liquidations depuis le début de l'année. «Les Brigades Al-Qods ont riposté à l'agression par une salve de roquettes», a affirmé dans un communiqué la branche armée du Jihad islamique, assurant en avoir lancé plus de 90. Huit roquettes seulement ont été interceptées par le système de défense antimissiles Iron Dome, ce qui met en relief l'échec de ce système.
Trois combattants du Jihad islamique sont tombés en martyre mardi par un raid aérien israélien lors d'une incursion dans le sud de la bande de Gaza.Le porte-parole des Brigades Al-Qods, Abou Ahmad avait prévenu que «toutes les options étaient ouvertes».
«Les Brigades Al-Qods ne renoncent pas à la trêve [avec Israël, en vigueur depuis novembre 2012, NDLR] mais ont le droit de riposter à l'agression sioniste au moment et à l'endroit adéquats», avait-il affirmé dans un communiqué. Des dizaines de combattants du Jihad islamique ont participé aux funérailles, qui ont rassemblé plusieurs milliers de personnes, aux cris de «vengeance».
Le mouvement de la Résistance islamique Hamas a tenu l'entité sioniste responsable des tensions : «Nous faisons porter à l'occupant la responsabilité de l'escalade et mettons en garde contre les conséquences», a indiqué dans un communiqué Ihab al-Ghussein, porte-parole du gouvernement du Hamas, affirmant «le droit du peuple palestinien à se défendre».
Plus grande opération depuis 2012
Il s'agit de «la plus grande attaque contre Israël depuis l'opération Pilier de défense» (14-21 novembre 2012), a souligné l'armée del'occupation israélienne. «On a passé la barre des 50 et ils continuent à tirer», a affirmé une source de sécurité israélienne, soit davantage en une journée que le bilan cumulé depuis le début de l'année. Des milliers de colons israéliens habitant la région ont dû se réfugier dans les abris, selon l'armée israélienne. Aucun blessé n'a été signalé dans l'immédiat.
Dans la soirée, l'armée de l'air israélienne a bombardé plusieurs sites dans la bande de Gaza. Ces attaques aériennes n'ont pas fait de victimes dans l'immédiat, a indiqué un porte-parole des services d'urgences de Gaza, Achraf al-Qoudra.
Selon les témoins, dont un photographe de l'AFP, l'aviation israélienne a procédé à neuf raids, dont au moins sept dans le sud du territoire palestinien, le reste dans le nord. Les raids ont visé des camps d'entraînement des Brigades Al-Qods, la branche militaire du Jihad islamique, et des Brigades Ezzedine Al-Qassam, le bras armé du Hamas. Les activistes du Hamas, y compris les combattants de sa branche armée, avaient évacué dans la soirée toutes leurs bases, selon des sources de sécurité locales.
Source : agences et rédaction