Des diplomates européens malmenés par l’armée de l’occupation israélienne en Cisjordanie
Des diplomates européens, dont une Française, ont été malmenés vendredi 20 septembre par des soldats de l'armée israélienne à Khirbet al Makhoul, en Cisjordanie occupée. Ils étaient venus participer à une distribution d'aide à des Palestiniens.
Les soldats israéliens ont dispersé par la force un groupe de volontaires d'organisations humanitaires, accompagnés de diplomates européens, qui tentaient de distribuer ces équipements aux bédouins palestiniens de Makhoul, dans la vallée du Jourdain, située à l'est de la Cisjordanie occupée. Des grenades assourdissantes auraient même été lancées sur le groupe.
Une diplomate française, Marion Fesneau-Castaing, a été tirée de force hors du camion qui contenait l'aide que les militaires israéliens ont confisqué
«Ils m'ont tirée hors du véhicule et m'ont obligée à m'allonger au sol au mépris de mon immunité diplomatique», a-t-elle raconté, couverte de poussière, à l'agence de presse. «Voilà comment on respecte ici le droit international.»
Un diplomate européen a jugé, sous le couvert de l'anonymat, que l'incident était «choquant et révoltant». «Nous allons en référer à nos gouvernements respectifs», a-t-il ajouté indiquant que des diplomates de France, du Royaume-Uni, d'Espagne, de Grèce, de Suède, d'Irlande, ainsi que de l'Union européenne (UE) accompagnaient le convoi.
L'armée de l'occupation israélienne a démoli lundi 16 septembre une cinquantaine de structures à Makhoul, dont une dizaine d'habitations, sur décision de la soi-disant «Cour suprême israélienne» sous le prétexte qu'elles avaient été construites sans permis. Elle a décrété le site «zone militaire fermée».
Le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l'ONU (Ocha) a souligné dans son rapport hebdomadaire que suite à ces dernières destructions, dix familles comprenant 48 personnes, dont 16 enfants, ont été déplacées.
Mardi, les militaires israéliens avaient déjà empêché le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) d'installer des tentes pour les habitants désormais sans abri.
Makhoul se trouve, comme 90 % de la vallée du Jourdain, en zone sous contrôle total de l'armée israélienne, qui n'y délivre de permis de construire que de manière très restrictive, obligeant les habitants palestiniens à y bâtir sans autorisation, selon les Palestiniens et les organisations de défense des droits de l'Homme.
Selon les statistiques de l'Ocha, l'entité sioniste a détruit depuis le début de l'année 524 structures appartenant à des Palestiniens en Cisjordanie ou dans la partie Est d'al-Qods (Jérusalem), provoquant le déplacement de 862 personnes.
Source : agences et rédaction
Les soldats israéliens ont dispersé par la force un groupe de volontaires d'organisations humanitaires, accompagnés de diplomates européens, qui tentaient de distribuer ces équipements aux bédouins palestiniens de Makhoul, dans la vallée du Jourdain, située à l'est de la Cisjordanie occupée. Des grenades assourdissantes auraient même été lancées sur le groupe.
Une diplomate française, Marion Fesneau-Castaing, a été tirée de force hors du camion qui contenait l'aide que les militaires israéliens ont confisqué
«Ils m'ont tirée hors du véhicule et m'ont obligée à m'allonger au sol au mépris de mon immunité diplomatique», a-t-elle raconté, couverte de poussière, à l'agence de presse. «Voilà comment on respecte ici le droit international.»
Un diplomate européen a jugé, sous le couvert de l'anonymat, que l'incident était «choquant et révoltant». «Nous allons en référer à nos gouvernements respectifs», a-t-il ajouté indiquant que des diplomates de France, du Royaume-Uni, d'Espagne, de Grèce, de Suède, d'Irlande, ainsi que de l'Union européenne (UE) accompagnaient le convoi.
L'armée de l'occupation israélienne a démoli lundi 16 septembre une cinquantaine de structures à Makhoul, dont une dizaine d'habitations, sur décision de la soi-disant «Cour suprême israélienne» sous le prétexte qu'elles avaient été construites sans permis. Elle a décrété le site «zone militaire fermée».
Le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l'ONU (Ocha) a souligné dans son rapport hebdomadaire que suite à ces dernières destructions, dix familles comprenant 48 personnes, dont 16 enfants, ont été déplacées.
Mardi, les militaires israéliens avaient déjà empêché le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) d'installer des tentes pour les habitants désormais sans abri.
Makhoul se trouve, comme 90 % de la vallée du Jourdain, en zone sous contrôle total de l'armée israélienne, qui n'y délivre de permis de construire que de manière très restrictive, obligeant les habitants palestiniens à y bâtir sans autorisation, selon les Palestiniens et les organisations de défense des droits de l'Homme.
Selon les statistiques de l'Ocha, l'entité sioniste a détruit depuis le début de l'année 524 structures appartenant à des Palestiniens en Cisjordanie ou dans la partie Est d'al-Qods (Jérusalem), provoquant le déplacement de 862 personnes.
Source : agences et rédaction