Trois militantes palestiniennes arrêtées par ’Israël’
Trois militantes palestiniennes et anciennes prisonnières ont été arrêtées par la police israélienne le 15 août alors qu'elles se rendaient en territoire palestinien occupé en 1948. Elles sont toutes les trois très impliquées et actives dans la lutte pour la libération des prisonniers palestiniens.
Leena Jawabreh, Linan Abu Ghoulmeh et Myassar Atyani ont été arrêtées par la police israélienne jeudi 15 août alors qu'elles allaient voir leur amie et ex-prisonnière Woroud Qasem, en territoire palestinien occupé en 1948. Elles sont actuellement détenues à la prison "Hasharon". Leur affaire est passée en audience lundi 19 août, au cours de laquelle la détention de Linan Abu Ghoulmeh et de Myassar Atyani a été prolongée de 7 jours, et celle de Leena Jawabreh de 4 jours.
Woroud Qasem, qui est de la région de Tira a été libérée vendredi 16. Elle a été assignée à résidence jusqu'à l'audience du 19 août et son permis de conduire a été confisqué.
Linan Abu Ghoulmeh, ancienne prisonnière politique, a été incarcérée dans les geôles israéliennes pendant plus de 5 ans, de 2004 à 2009, puis libérée lors d'un échange de prisonniers. Elle a ensuite été ré-arrêtée en juillet 2010, et emprisonnée jusqu'en octobre 2011, date de sa libération lors de l'échange de prisonniers.
Myassar Atyani, militante acharnée pour les droits des prisonniers, a fait l'objet d'arrestations à maintes reprises dans les années 1980 et 1990. Elle fut l'une des organisatrices des campagnes de solidarité avec les prisonniers, et en particulier avec les grévistes de la faim. Atyani a plaidé la cause des prisonniers palestiniens dans le monde entier en de nombreuses occasions, dont une intervention lors de la Convention de la Guilde nationale des Avocats internationaux des Etats-Unis en 2012 via Skype.
Leena Jawabreh a passé 4 ans dans les prisons israéliennes jusqu'à sa libération le 16 juillet 2008. Elle a organisé de multiples actions et grèves de la faim solidaires en soutien aux prisonniers palestiniens, en particulier aux prisonnières.
Certes, la détention de ces trois activistes est une tentative de stopper leur travail politique et leur militantisme pour les droits des prisonniers palestiniens et les droits du peuple palestinien.
Source : ism-france et rédaction
Leena Jawabreh, Linan Abu Ghoulmeh et Myassar Atyani ont été arrêtées par la police israélienne jeudi 15 août alors qu'elles allaient voir leur amie et ex-prisonnière Woroud Qasem, en territoire palestinien occupé en 1948. Elles sont actuellement détenues à la prison "Hasharon". Leur affaire est passée en audience lundi 19 août, au cours de laquelle la détention de Linan Abu Ghoulmeh et de Myassar Atyani a été prolongée de 7 jours, et celle de Leena Jawabreh de 4 jours.
Woroud Qasem, qui est de la région de Tira a été libérée vendredi 16. Elle a été assignée à résidence jusqu'à l'audience du 19 août et son permis de conduire a été confisqué.
Linan Abu Ghoulmeh, ancienne prisonnière politique, a été incarcérée dans les geôles israéliennes pendant plus de 5 ans, de 2004 à 2009, puis libérée lors d'un échange de prisonniers. Elle a ensuite été ré-arrêtée en juillet 2010, et emprisonnée jusqu'en octobre 2011, date de sa libération lors de l'échange de prisonniers.
Myassar Atyani, militante acharnée pour les droits des prisonniers, a fait l'objet d'arrestations à maintes reprises dans les années 1980 et 1990. Elle fut l'une des organisatrices des campagnes de solidarité avec les prisonniers, et en particulier avec les grévistes de la faim. Atyani a plaidé la cause des prisonniers palestiniens dans le monde entier en de nombreuses occasions, dont une intervention lors de la Convention de la Guilde nationale des Avocats internationaux des Etats-Unis en 2012 via Skype.
Leena Jawabreh a passé 4 ans dans les prisons israéliennes jusqu'à sa libération le 16 juillet 2008. Elle a organisé de multiples actions et grèves de la faim solidaires en soutien aux prisonniers palestiniens, en particulier aux prisonnières.
Certes, la détention de ces trois activistes est une tentative de stopper leur travail politique et leur militantisme pour les droits des prisonniers palestiniens et les droits du peuple palestinien.
Source : ism-france et rédaction