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Amnesty International se mobilise pour les étudiants de Gaza

Amnesty International se mobilise pour les étudiants de Gaza
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Amnesty International a lancé cette semaine une campagne aux Etats-Unis pour la levée du blocus de Gaza et le soutien aux étudiants de Gaza empêchés d'étudier par «Israël».

L'ONG souligne qu'il y a des milliers d'étudiants gazaouis inscrits dans des universités palestiniennes de Cisjordanie occupée.

Amnesty prend l'exemple de Loujain Alzaeem, étudiant en droit qui a été reçu à la faculté de Birzeit (près de Ramallah) mais qui ne peut s'y rendre à cause du blocus imposé par l'entité sioniste.

L'ONG demande que sa photo et son cas fassent l'objet d'une campagne sur twitter (http://bit.lyAmnesty International se mobilise pour les étudiants de Gaza/GazaFB) et que soient interpellés John Kerry, les membres du Congrès, les sénateurs...
En plus de bloquer ces étudiants, «Israël» ne cesse de limiter l'accès à l'université des étudiants palestiniens.

Un rapport est paru récemment concernant la fermeture de l'université islamique de Gaza et de trois universités en Cisjordanie occupée, à Birzeit, à Bethlehem et à al-Qods.

L'association québecoise PAJU (Palestiniens et Juifs Unis), rapporte les propos du Dr Kamalian, directeur de l'Université islamique de Gaza, qui explique comment les universités essaient de faire face aux obstacles imposés par les Israéliens.

«Quand nous avons ouvert l'université en 1978, les forces d'occupation israélienne étaient encore dans la bande de Gaza. Pendant les premières années, l'enseignement s'est fait dans des tentes rafistolées. Chaque fois qu'on essayait de construire un bâtiment, les soldats israéliens le détruisaient. Je me rappelle qu'une fois des délégués de l'UNESCO ont voulu venir visiter l'université, mais un seul a été autorisé à entrer à Gaza. Les autres n'ont pas pu entrer soi-disant pour des «raisons de sécurité» On a fait un grand bout de chemin depuis, et je suis fier du travail qui a été accompli ici, mais le combat n'est pas encore fini.»

«Israël» impose aussi des directives confuses concernant «les professeurs étrangers». «Plusieurs Palestiniens sont dits «étrangers» et n'ont donc pas le droit d'entrer dans leur pays natal pour enseigner. Ainsi, mon frère qui étudiait en Égypte pendant la guerre de 1967, n'a pas eu le droit de rentrer en Palestine quand il le voulait, sous prétexte qu'il n'était pas dans le pays au moment de la guerre, et depuis il est considéré comme «étranger» par les Israéliens. Il est ridicule de penser que les Israéliens peuvent décider qui est palestinien et qui ne l'est pas. Nous avons des cartes d'identité palestiniennes qui nous sont données par les Israéliens! »

«Beaucoup de Palestiniens éduqués sont nés à l'étranger. Nous avons quelques milliers de docteurs, juste en Allemagne. Beaucoup ont essayé de revenir chez eux pour travailler, ou même comme simples volontaires dans les unités de chirurgie, mais la plupart n'en ont pas eu l'autorisation. Pourtant, les professeurs palestiniens qui vivent à l'étranger ont le désir profond de revenir chez eux et d'y apporter leurs connaissances et leur expérience.»

Source : europalestine

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