Naqab : Manifestations contre un plan de déplacement de bédouins
Des centaines de manifestants se sont rassemblés jeudi dans le sud et le nord de la Palestine occupée contre un plan de déménagement forcé de près de 40.000 bédouins et la démolition de 40 de leurs villages.
Dans le sud, des manifestants se sont réunis à un carrefour routier près de la ville de Bir as Sabaa (Beersheva) dans le désert du Naqab (Néguev). Des policiers, dont certains à cheval, ont surveillé la manifestation qui s'est déroulée sans incident.
«Nous combattons le plan qui constitue une nouvelle Nakba (catastrophe en Arabe), a affirmé
Etedal Suleiman, résidente d'un village bédouin du Naqab en faisant allusion à la création de l'entité sioniste en 1948, qui avait provoqué la fuite de 760.000 Palestiniens.
«Ils s'emparent de nos terres arabes. Nous sommes une grande famille, mais nous vivons sur un dounam (un dixième d'hectare) et ils le prennent pour le donner à des colons israéliens», a-t-elle ajouté.
Le Parlement israélien a approuvé en juin en première lecture un projet de loi qui prévoit le déménagement forcé de 30.000 à 40.000 bédouins, la démolition d'une quarantaine de villages et la confiscation de plus de 700.000 dounams (70.000 hectares) de terres dans le Naqab. Deux nouveaux votes sont attendus pour que la loi soit définitivement adoptée.
Quelque 260.000 bédouins vivent en Palestine occupée, pour la plupart dans ou aux alentours du désert du Naqab. Plus de la moitié habitent dans des villages non reconnus et sans services publics. La plupart des autres vivent également dans des conditions d'extrême pauvreté. La Haut-commissaire de l'ONU chargée des droits de l'Homme, Navi Pillay, a demandé le 25 juillet au gouvernement israélien de revenir sur son plan bapstisé «Praver».
La communauté des Arabes, descendants des 160.000 Palestiniens restés sur leur terre occupé en 1948, compte aujourd'hui plus de 1,4 million de personnes, soit 20% de la population totale. Elle souffre de discriminations, notamment en matière d'emploi et de logement.
Source : agence et rédaction
Dans le sud, des manifestants se sont réunis à un carrefour routier près de la ville de Bir as Sabaa (Beersheva) dans le désert du Naqab (Néguev). Des policiers, dont certains à cheval, ont surveillé la manifestation qui s'est déroulée sans incident.
«Nous combattons le plan qui constitue une nouvelle Nakba (catastrophe en Arabe), a affirmé
Etedal Suleiman, résidente d'un village bédouin du Naqab en faisant allusion à la création de l'entité sioniste en 1948, qui avait provoqué la fuite de 760.000 Palestiniens.«Ils s'emparent de nos terres arabes. Nous sommes une grande famille, mais nous vivons sur un dounam (un dixième d'hectare) et ils le prennent pour le donner à des colons israéliens», a-t-elle ajouté.
Le Parlement israélien a approuvé en juin en première lecture un projet de loi qui prévoit le déménagement forcé de 30.000 à 40.000 bédouins, la démolition d'une quarantaine de villages et la confiscation de plus de 700.000 dounams (70.000 hectares) de terres dans le Naqab. Deux nouveaux votes sont attendus pour que la loi soit définitivement adoptée.
Quelque 260.000 bédouins vivent en Palestine occupée, pour la plupart dans ou aux alentours du désert du Naqab. Plus de la moitié habitent dans des villages non reconnus et sans services publics. La plupart des autres vivent également dans des conditions d'extrême pauvreté. La Haut-commissaire de l'ONU chargée des droits de l'Homme, Navi Pillay, a demandé le 25 juillet au gouvernement israélien de revenir sur son plan bapstisé «Praver».
La communauté des Arabes, descendants des 160.000 Palestiniens restés sur leur terre occupé en 1948, compte aujourd'hui plus de 1,4 million de personnes, soit 20% de la population totale. Elle souffre de discriminations, notamment en matière d'emploi et de logement.
Source : agence et rédaction
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