Le maire de Londres contre l’armement des fous furieux qui combattent le régime Assad
Le maire de Londres, Boris Johnson, a mis en garde le Premier ministre britannique David Cameron, contre la fourniture d'armes aux «combattants obsédés de l'opposition syrienne», qualifiant ce pas de «désastreux».
Dans un article publié par le journal «Daily Telegraph», Johnson, qui est du Parti des
conservateurs, a souligné qu'«il ne faut pas que les armes soient livrées aux fous furieux qui combattent le régime Assad».
«Fournir les armes n'aboutira pas à l'arrêt de la violence», a-t-il précisé, ajoutant que «ces armes pourraient finir dans les mains des éléments d'al-Qaïda».
«Je demande au premier ministre de ne pas regarder la Syrie comme un arène de combat et de démonstration de force . Je lui demande d'ouvrir ses yeux sur les dangers, les risques que comporte une telle politique adoptée par la Grande Bretagne. Il faut annoncer un cessez le feu complet et élargi en Syrie pour mettre fin à la folie des terroristes», a-t-il-indiqué. L'Iran, les Etats Unis, la Russie, l'UE, la Turquie, l'Arabie saoudite et tous les acteurs régionaux qui participeront à Genève II doivent se garder d'attiser la crise en Syrie. Il ne faut pas voir en Syrie un champ bataille où se mesurer nos forces».
«N'est pas la bonne décision pour le moment»
Même son de cloche chez le vice-Premier ministre britannique et chef du parti libéral-démocrate, Nick Clegg, qui a estimé que «fournir des armes aux rebelles syriens «n'est pas la bonne décision pour le moment».
«A ce stade, nous ne fournissons pas des armes aux rebelles. Nous ne pensons pas que c'est la bonne chose à faire maintenant», a déclaré M. Clegg dimanche dans une interview à la chaîne de télévision de la BBC.
Rappelant que le Royaume-Uni fournit déjà une assistance «non létale» à «l'opposition syrienne», M. Clegg a souligné qu'il est possible que le Royaume-Uni adopte une position différente de celle des Etats-Unis.
La semaine dernière, la Maison-Blanche a annoncé son intention d'offrir un soutien militaire aux «groupes armés de l'opposition».
Prié de dire si Londres allait s'aligner sur la
position de Washington, Clegg a affirmé : «nous devons travailler de concert avec nos alliés, mais nous n'avons pas besoin d'agir de la même manière».
Il a ajouté qu'il ne voulait pas voir le Royaume-Uni entraîné dans un conflit militaire. «Une telle initiative ne serait pas acceptable pour le peuple britannique, a dit Clegg, dont les propos rappellent les divisions qu'avait suscitées l'implication de la Grande-Bretagne dans le conflit irakien sur la base d'un dossier peu avéré sur les introuvables armes de destruction massive de Saddam Hussein.
Notant que le conflit syrien était différent de ceux en Irak et en Libye, le responsable britannique a expliqué que l'idée que nous pouvons fournir une solution unilatérale à ce conflit est fantaisiste.
Divisions au sein du gouvernement
Les propos du responsable illustrent les divisions au sein du gouvernement de coalition au sujet de l'armement de l'«opposition syrienne». Plus de 80 députés du parti conservateur du Premier ministre David Cameron avaient appelé ce dernier à soumettre la question au vote au parlement de Westminster, tout en mettant en garde contre les dangers qu'une telle démarche implique pour toute la région.
Source : agences et rédaction
Dans un article publié par le journal «Daily Telegraph», Johnson, qui est du Parti des
conservateurs, a souligné qu'«il ne faut pas que les armes soient livrées aux fous furieux qui combattent le régime Assad».«Fournir les armes n'aboutira pas à l'arrêt de la violence», a-t-il précisé, ajoutant que «ces armes pourraient finir dans les mains des éléments d'al-Qaïda».
«Je demande au premier ministre de ne pas regarder la Syrie comme un arène de combat et de démonstration de force . Je lui demande d'ouvrir ses yeux sur les dangers, les risques que comporte une telle politique adoptée par la Grande Bretagne. Il faut annoncer un cessez le feu complet et élargi en Syrie pour mettre fin à la folie des terroristes», a-t-il-indiqué. L'Iran, les Etats Unis, la Russie, l'UE, la Turquie, l'Arabie saoudite et tous les acteurs régionaux qui participeront à Genève II doivent se garder d'attiser la crise en Syrie. Il ne faut pas voir en Syrie un champ bataille où se mesurer nos forces».
«N'est pas la bonne décision pour le moment»
Même son de cloche chez le vice-Premier ministre britannique et chef du parti libéral-démocrate, Nick Clegg, qui a estimé que «fournir des armes aux rebelles syriens «n'est pas la bonne décision pour le moment».
«A ce stade, nous ne fournissons pas des armes aux rebelles. Nous ne pensons pas que c'est la bonne chose à faire maintenant», a déclaré M. Clegg dimanche dans une interview à la chaîne de télévision de la BBC.
Rappelant que le Royaume-Uni fournit déjà une assistance «non létale» à «l'opposition syrienne», M. Clegg a souligné qu'il est possible que le Royaume-Uni adopte une position différente de celle des Etats-Unis.
La semaine dernière, la Maison-Blanche a annoncé son intention d'offrir un soutien militaire aux «groupes armés de l'opposition».
Prié de dire si Londres allait s'aligner sur la
position de Washington, Clegg a affirmé : «nous devons travailler de concert avec nos alliés, mais nous n'avons pas besoin d'agir de la même manière».Il a ajouté qu'il ne voulait pas voir le Royaume-Uni entraîné dans un conflit militaire. «Une telle initiative ne serait pas acceptable pour le peuple britannique, a dit Clegg, dont les propos rappellent les divisions qu'avait suscitées l'implication de la Grande-Bretagne dans le conflit irakien sur la base d'un dossier peu avéré sur les introuvables armes de destruction massive de Saddam Hussein.
Notant que le conflit syrien était différent de ceux en Irak et en Libye, le responsable britannique a expliqué que l'idée que nous pouvons fournir une solution unilatérale à ce conflit est fantaisiste.
Divisions au sein du gouvernement
Les propos du responsable illustrent les divisions au sein du gouvernement de coalition au sujet de l'armement de l'«opposition syrienne». Plus de 80 députés du parti conservateur du Premier ministre David Cameron avaient appelé ce dernier à soumettre la question au vote au parlement de Westminster, tout en mettant en garde contre les dangers qu'une telle démarche implique pour toute la région.
Source : agences et rédaction
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