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Un fonds juif israélo-américain pour financer les mercenaires en Syrie

Un fonds juif israélo-américain pour financer les mercenaires en Syrie
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Un groupe d’homme d’affaires juifs israéliens et américains ont créé un fond pour financer les insurgés en Syrie.

Le chef de ce groupe, Moti Kahana, a révélé cette information dans le quotidien israélien Yediot Aharonot, à la marge d’une rencontre organisée par l’Institut de Washington pour la politique du Proche-Orient, un think tank connu pour ses tendances pro-israéliennes.
« Nous, juifs et Israéliens, ne pouvons admettre que des femmes et des enfants puissent être égorgés si près de nous », a-t-il argué, signalant avoir lui-même accordé à ce fond une somme s’élevant à 10000 dollars.

Durant son intervention à l’institut américain, Kahana, qui a dit qu’il vit à New Jersey alors que sa famille vit en « Israël », a arboré un drapeau de l’insurrection syrienne. Il a dit que son frère Steeve, un réserviste de l’armée israélienne dans les services médicaux, soigne les blessés syriens qui passent au Golan occupé. Il a affirmé s’être rendu en Syrie, « comme s’il se rendait à Tel Aviv ». « Nous avons recueilli des centaines voire de milliers de dollars dans les deux dernières années, et je suis chargé de transférer ces dons à des organisations en Syrie », a-t-il ajouté. Il devrait poursuivre son opération de collecte de fonds dans les synagogues.
Selon lui, les réactions israéliennes à cette initiative sont plutôt favorables, sachant que le groupe compte quelques membres de la Knesset israélienne.

Le Yediot Aharonot précise que durant cette rencontre, sont intervenus deux représentants de l’opposition syrienne. L’un d’eux, un membre de la diaspora syrienne aux États-Unis ayant requis l’anonymat, a salué les dernières attaques israéliennes contre des positions syriennes, les qualifiant « d’opération chirurgicale d’une haute précision », et demandant aux États-Unis de « bombarder les positions des forces du régime de Bachar ». « Assad ne va jamais fuir, alors que le pays est pris par al-Qaïda d’une part et l’Iran et le Hezbollah de l’autre », dit-il.
Quant à l’autre opposant, il a tenu à rassurer l’entité sioniste que « le prochain gouvernement démocratique syrien apaisera les tension avec Israël ». « Il n’y a aucune raison pour que les démocraties soient hostiles les unes aux autres. Et si Israël accepte de faire des compromis dans les hauteurs du Golan, la Syrie pourra établir la paix avec lui, parce que sinon il n’y a pas d’animosité entre les deux peuples », a-t-il allégué.
Selon le site Syria Truth, la ministre israélienne Tzipi Livni a participé à cette rencontre, ainsi que des membres de l’opposition syrienne, des Frères musulmans et de la Déclaration de Damas. Le site syrien accuse aussi le colonel de l’ASL, Abdel Jabbar Al-Akidi et le colonel médecin Abdel Hamid Zaccaria d’avoir participé à des discussions à Washington, dont l’une était intitulée : « Les circonstances internes et la guerre contre le régime de Bachar al-Assad. »
Syria Truth assure pour sa part que l’officier Al-Akidi est l’homme d’« Israël » dans le nord de la Syrie, à l’instar du colonel Antoine Lahd, de la milice libanaise collaboratrice fondée à la fin des années 70 par les Israéliens et le colonel libanais déserteur Antoine Haddad.
Al-Akidi aurait introduit l’an dernier des agents américains et israéliens dans la région d’Al-Safira à Alep, en passant par la Turquie, afin de collecter des informations sur les usines militaires de défense là-bas.

Source: almanar.com.lb

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