Le Conseil national syrien se fissure après l’élection d’Hitto
Neuf des 62 membres du Conseil national syrien (CNS) ont renoncé à y siéger au lendemain de la désignation au poste de Premier ministre de transition du candidat soutenu par les Frères musulmans.
Ghassan Hitto, ancien homme d'affaires qui a fait ses études en Occident, a été élu mardi lors d'une réunion organisée à Istanbul. Outre l'appui de la confrérie, il dispose de celui de Mustapha Sabbagh, secrétaire général du CNS, qui entretient des liens étroits avec les monarchies du Golfe, a-t-on appris de sources proches de la réunion d'Istanbul.
"Les Frères musulmans, avec le soutien du Qatar, ont imposé leur candidat au poste de Premier ministre. Nous resterons à l'écart si la coalition ne revient pas sur son choix", a déclaré à Reuters Walid al Bounni, qui fait partie des neufs démissionnaires.
Souhair al Atassi, vice-présidente du CNS, est également du nombre, tout comme Rima Fouleïhan, l'une des trois femmes qui siégeaient au CNS.
Des tensions sont par ailleurs apparues entre les Frères musulmans et le président du CNS Moaz Alkhatib, islamiste modéré qui a proposé d'entamer des négociations avec Damas et que la formation d'un gouvernement de transition risque de marginaliser, a-t-on ajouté de source proche du Conseil.
Source: nouvelobs.com
Ghassan Hitto, ancien homme d'affaires qui a fait ses études en Occident, a été élu mardi lors d'une réunion organisée à Istanbul. Outre l'appui de la confrérie, il dispose de celui de Mustapha Sabbagh, secrétaire général du CNS, qui entretient des liens étroits avec les monarchies du Golfe, a-t-on appris de sources proches de la réunion d'Istanbul."Les Frères musulmans, avec le soutien du Qatar, ont imposé leur candidat au poste de Premier ministre. Nous resterons à l'écart si la coalition ne revient pas sur son choix", a déclaré à Reuters Walid al Bounni, qui fait partie des neufs démissionnaires.
Souhair al Atassi, vice-présidente du CNS, est également du nombre, tout comme Rima Fouleïhan, l'une des trois femmes qui siégeaient au CNS.
Des tensions sont par ailleurs apparues entre les Frères musulmans et le président du CNS Moaz Alkhatib, islamiste modéré qui a proposé d'entamer des négociations avec Damas et que la formation d'un gouvernement de transition risque de marginaliser, a-t-on ajouté de source proche du Conseil.
Source: nouvelobs.com
//