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Trump rencontre le renseignement US mais reste réservé sur l’ingérence russe

Trump rencontre le renseignement US mais reste réservé sur l’ingérence russe
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Le président élu Donald Trump a admis vendredi des piratages contre le parti démocrate, à l'issue d'une rencontre avec les chefs du renseignement américain, mais il n'est pas allé jusqu'à endosser leur thèse d'une ingérence russe à son profit dans l'élection du 8 novembre.

Trump rencontre le renseignement US mais reste réservé sur l’ingérence russe

«Les hackers russes n'ont aucunement influencé l'élection présidentielle aux États-Unis», a conclu Donald Trump après la rencontre. Pour lui, cette rencontre revêtait un caractère très constructif.

Tandis que la cyber-infrastructure des organismes étatiques ou des entreprises américaines, notamment du Comité national démocrate, a été souvent prise pour cible par plusieurs pays, groupes et personnes, il n'y a eu aucune ingérence dans le cours de l'élection.

«Aucune influence sur les résultats de la présidentielle n'a été détectée, ni aucune ingérence dans le fonctionnement des machines de vote», a déclaré Trump dans un communiqué à l'issue de la rencontre.

Le bras de fer public entre le prochain président des Etats-Unis et les services sur lesquels il aura une autorité totale dans deux semaines se poursuit, avec la déclassification vendredi après-midi d'un rapport expurgé de 25 pages étayant cette thèse de la main de Moscou dans le scrutin, des accusations que le Kremlin rejette.

«Le président russe Vladimir Poutine a ordonné une campagne d'influence» visant à favoriser l'élection de Donald Trump et à discréditer la campagne électorale d'Hillary Clinton, conclut le renseignement dans ce document, élaboré sur la base d'informations recueillies par le FBI, la CIA et la NSA.

Le but de la campagne russe était de «dénigrer Mme Clinton, et de nuire à sa capacité à être élue et à sa présidence potentielle», estime le rapport, qui n'apporte pas de preuve tangible ni d'informations sur les écoutes que les agences américaines ont elles-mêmes menées pour parvenir à ces conclusions.

«Poutine voulait très probablement discréditer Mme Clinton car il l'accuse publiquement depuis 2011 d'avoir incité à de grandes manifestations contre son régime fin 2011 et début 2012», quand elle était chef de la diplomatie, conclut le document.

La sécurité, priorité de Trump

Le président élu formera également d'ici trois mois une équipe spéciale afin de contrer plus efficacement tout piratage informatique au plus haut niveau.

«Qu'il s'agisse de notre gouvernement, de nos organisations ou des affaires, nous devons lutter activement pour mettre fin aux cyberattaques. Je mettrai en place un groupe qui me présentera un plan dans les 90 jours après la nomination», a-t-il poursuivi.

Le président élu a également assuré qu'après l'investiture fixée au 20 janvier, la sécurité sera sa priorité.

Le futur président des États-Unis a, plusieurs fois, contesté les conclusions des agences fédérales du renseignement affirmant que la Russie s'était livrée à un piratage du Parti démocrate afin de favoriser la candidature de Donald Trump lors de la campagne présidentielle.

Source: agences et rédaction

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