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Wikileaks offre 20 000 dollars pour toute preuve attestant de la destruction de documents par Obama

Wikileaks offre 20 000 dollars pour toute preuve attestant de la destruction de documents par Obama
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L’organisation estime que de nombreuses données ont été supprimées depuis novembre, et offre une récompense de 20.000 dollars à tout informateur pour le prouver.

Wikileaks offre 20 000 dollars pour toute preuve attestant de la destruction de documents par Obama

Wikileaks a promis une récompense pour tout renseignement relatif à la destruction de documents par la Maison Blanche, qui serait susceptible de vouloir faire disparaître des dossiers fâcheux avant le départ du président américain Barack Obama.

«Avis aux administrateurs informatiques : ne laissez pas la Maison Blanche détruire à nouveau l'histoire des Etats-Unis! Copiez (les documents) maintenant, et envoyez (les) à WikiLeaks quand vous voulez !», a annoncé sur Twitter l'organisation spécialisée dans les révélations de documents secrets.

20.000 dollars pour une preuve

«Nous offrons une récompense de 20.000 dollars pour toute information permettant l'arrestation ou la mise à l'index de tout agent de l'administration Obama ayant détruit des dossiers importants», poursuit le site.

Une mise à prix justifiée par la disparition de deux Terraoctets de données en novembre dans le cadre de l'affaire des emails d'Hillary Clinton, comme l'explique Wikileaks sur Twitter.

Assange dément à nouveau un soutien russe

Julian Assange a ensuite accordé une longue interview à la chaîne de télévision américaine Fox News à l'ambassade équatorienne de Londres, où il est réfugié depuis juin 2012.

Il s'est à nouveau refusé à donner la source qui a transmis à WikiLeaks des documents subtilisés dans les emails de John Podesta, chef de campagne de la candidate démocrate Hillary Clinton, dont trois discours de l'ex-secrétaire d'Etat rémunérés par la banque Goldman Sachs mettant en lumière ses liens avec Wall Street.

Alors que ce piratage aurait été mené par le gouvernement russe qui l'aurait transmis à WikiLeaks, selon Hillary Clinton et la NSA, Julian Assange a une nouvelle fois démenti que sa source était un Etat. «La source n'est pas le gouvernement russe», a martelé sur Fox Julian Assange, fervent détracteur d'Hillary Clinton.

Pour WikiLeaks, le contenu prime sur la manière

Pour Julian Assange ; il est «impossible de dire» si la révélation de ces emails ont favorisé l'élection du magnat de l'immobilier le 8 novembre. Mais si «cela a bien été le cas», ce sont les «vraies déclarations » d'Hillary Clinton et de son entourage, c'est-à-dire celles qui ont été tenues dans ces emails, qui ont «fait basculer l'élection», a-t-il soutenu.

WikiLeaks avait également publié juste avant la convention démocrate en juillet quelque 20.000 emails internes au parti révélant un possible favoritisme de ses responsables en faveur d'Hillary Clinton pendant les primaires, ce qui avait la présidente du comité national du parti démocrate à la démission. Ce piratage a conduit la Maison Blanche à prendre des sanctions contre la Russie le 29 décembre dernier, expulsant 35 diplomates russes et visant directement les services de renseignement russes.

Source : agences et rédaction

 

 

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