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France: Vincent Peillon annonce sa candidature à la primaire de la gauche

France: Vincent Peillon annonce sa candidature à la primaire de la gauche
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Vincent Peillon, ancien ministre de l'Education, a annoncé dimanche soir sur France 2 sa candidature à la primaire de la gauche pour «rassembler» son camp, y compris Jean-Luc Mélenchon et Emmanuel Macron, et «gagner la présidentielle».

France: Vincent Peillon annonce sa candidature à la primaire de la gauche

«Je n'avais pas prévu d'être (candidat) car je considérais que le président de la République devait porter les couleurs de son bilan, j'ai pris (la décision) le soir où il a fait son annonce», a affirmé M. Peillon, qui s'est posé en «candidat d'une éthique politique».

Totalement absent du débat politique hexagonal depuis qu'il a quitté le ministère de l'Education au printemps 2014, Vincent Peillon, 56 ans, étonne d'autant plus avec sa candidature qu'il assurait à Libération en avril qu'il «ne briguerai(t) pas de nouveau mandat électif».

C'est la décision de François Hollande de ne pas se représenter qui l'a fait changer d'avis, a-t-il expliqué sur France 2.

Ce professeur de philosophie est entré en politique sur le tard - il a 32 ans quand il devient collaborateur d'Henri Emmanuelli à l'Assemblée nationale. Il sera élu député de la Somme cinq ans plus tard, en 1997, puis propulsé porte-parole du PS en 2000, sous l'autorité de François Hollande.

Auteur d'une thèse sur Maurice Merleau-Ponty, détaché au CNRS pendant deux ans, il a continué à écrire après son entrée en politique: des ouvrages consacrés aux penseurs socialistes et républicains comme Pierre Leroux et Jean Jaurès, ou au grand combattant de l'école laïque et prix Nobel de la paix Ferdinand Buisson.

Elu député européen pour la première fois en 2004, il a été ministre de l'Education entre 2012 et 2014.

Dans la campagne de la primaire, Peillon retrouvera d'anciens proches: après le choc d'avril 2002, c'est avec Arnaud Montebourg et Benoît Hamon - tous deux candidats déclarés - qu'il avait créé le courant rénovateur «Nouveau parti socialiste» (NPS).

Ses proches louent sa «grande rigueur morale et intellectuelle»: «Un homme de très grande connaissance, de très grande hauteur de vue», résume son ancien bras droit à l'Education, Jean-Paul Delahaye.

Très poli mais très susceptible, M. Peillon est également un solitaire, de son propre aveu. «Il fonctionne de manière solitaire, ce qui n'est pas idéal pour un candidat», dit un socialiste.

Après son départ du ministère en 2014, Vincent Peillon a enseigné à l'Université de Neuchâtel.

Source: agences et rédaction

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