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Jean-Marc Ayrault: la seule solution en Syrie est la solution politique

Jean-Marc Ayrault: la seule solution en Syrie est la solution politique
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Le chef de la diplomatie français Jean-Marc Ayrault a affirmé jeudi que la solution en Syrie ne peut être conclue que par la voie politique.

Jean-Marc Ayrault: la seule solution en Syrie est la solution politique

Les chefs des diplomaties française et russe ont discuté des questions urgentes lors de leur rencontre à Paris: les crises en Syrie, en Ukraine et dans le Haut-Karabagh, ainsi que les sanctions contre la Russie.

«Nous devons progresser sur la transition politique [en Syrie], parce que la seule solution, ce n’est pas la solution militaire, c’est la solution politique», a déclaré Ayrault lors de la conférence de presse. Selon lui, tous les membres du Conseil de sécurité doivent contribuer à cette solution politique et à la reprise des négociations politiques. «L’urgence est d’obtenir une amélioration de la situation sur le terrain», a-t-il martelé.

En répondant à la question de RT France concernant la date de levée des sanctions de l’Union européenne contre la Russie, le ministre français des Affaires étrangères a répondu qu’elles ne sont pas un but en soi. «Nous souhaitons d’ailleurs qu’elles soient levées le plus vite possible», a-t-il déclaré.

Jean-Marc Ayrault a rappelé que la situation en Ukraine est à l’origine de ces sanctions et qu’il faut respecter les accords de Minsk pour qu’elles soient levées. «Des progrès dans les accords de Minsk ne sont pas aujourd'hui suffisants à nos yeux», a-t-il déploré. Le chef de la diplomatie française a voulu délivrer un message à la Russie : «Nous souhaitons ces avancées, nous ne sommes pas fermés à faire des rapports d'étape pour que nous allions dans cette direction qui est souhaitée». «C’est possible, il y a beaucoup d’efforts à faire», a-t-il cependant souligné.

Le sommet de l'Otan ne doit pas être un sommet de confrontation avec Moscou

D’autre part, Ayrault a indiqué que le prochain sommet de l'Otan prévu les 8 et 9 juillet à Varsovie ne doit pas être celui de la «confrontation» avec la Russie.

«Nous ne souhaitons pas que ce sommet soit celui de la confrontation. Nous voulons au contraire le dialogue», a déclaré Ayrault lors d'une conférence de presse conjointe avec Lavrov, en réitérant son souhait de voir se tenir une réunion du conseil Otan/Russie. Cette instance de consultation et de coopération entre Moscou et l'Otan ne s'est réunie qu'une fois depuis 2014, en raison de la crise née du conflit ukrainien.

Depuis l'annexion de la Crimée par Moscou et le conflit avec les séparatistes pro-russes dans l'est de l'Ukraine, l'Otan a entamé un renforcement militaire sans précédent à l'Est, pour apaiser les craintes des anciens pays du Bloc soviétique inquiets des intentions de la Russie. «Nous sommes très préoccupés par le développement du potentiel militaire de l'Otan à nos frontières. Toutes ces questions doivent être discutées dans la franchise absolue», a répondu Lavrov.

Les deux responsables ont assuré vouloir faire avancer le dialogue entre la France et la Russie et continuer à développer les échanges économiques et commerciaux. «Notre relation bilatérale est intense, notamment dans le domaine culturel, nous avons des relations économiques fortes et durables, il y a beaucoup de perspectives. L'application par la Russie des accords de Minsk (sur la mise en oeuvre du cessez-le-feu en Ukraine) permettrait une sortie des sanctions» prises par l'UE contre Moscou, a répété Ayrault.

Son homologue russe a assuré vouloir «aller de l'avant» dans le processus politique et estimé qu'une des solutions passait par «des contacts directs» entre Kiev et les représentants des séparatistes pro-russes dans l'est de l'Ukraine.

L'UE ne doit pas contribuer au démantèlement des nations

Au sujet du Brexit, Ayrault a réitéré jeudi l'opposition de Paris à ce que l'Ecosse soit partie prenante des négociations post-Brexit avec l'UE, estimant que l'Europe ne devait pas favoriser l'éclatement des nations.

«En aucun cas l'Europe ne doit contribuer au démantèlement des nations, il faut respecter les nations, ce sont elles qui décident de leur avenir, de leur destin», a-t-il déclaré sur la chaîne de télévision France 2.

«C'est impératif sinon il n'y a plus d'unité européenne», a-t-il insisté.

L'Ecosse, contrairement au Royaume-Uni, a voté en majorité pour rester au sein de l'UE.

La Première ministre écossaise Nicola Sturgeon était mercredi à Bruxelles où elle a rencontré notamment le président du Parlement européen Martin Schulz et le président de la Commission Jean-Claude Juncker.

Elle s'est dite «encouragée» par ses discussions tout en reconnaissant qu'il n'y aurait pas de «voie facile» pour l'Ecosse.

L'Espagne, confrontée à la menace d'une indépendance de la Catalogne, a également exprimé très clairement son opposition à toute négociation séparée avec l'Ecosse.

Source: divers et rédaction

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