Environ 400 extrémistes tunisiens de retour de Syrie
Le spectre du retour de milliers de terroristes tunisiens qui sont allés combattre en Syrie suscite une crainte de plus en plus grandissante des Tunisiens. En effet, cette crainte du retour de ces extrémistes fait l'objet d'une surveillance de la part des autorités et retient l'attention de la plupart des partis, des médias et des centres de recherche dans le pays.
Le nombre de Tunisiens revenus de Syrie s'élève à près de 400, a affirmé le ministre tunisien de l'Intérieur, Lotfi Ben Jeddou, en précisant qu'ils étaient «suivis de près» par les autorités en raison de leur expérience syrienne.
«Nous avons empêché presque 8 000 personnes de se rendre en Syrie», a dit Ben Jeddou à la
presse à l'issue d'une réunion consacrée à la sécurité et à la lutte antiterroriste à laquelle ont notamment assisté le ministre de la Défense et le président de l'Assemblée constituante.
«Ceux qui sont revenus, nous n'avons pas de chiffres exacts, mais leur nombre est évalué à environ 400», a-t- il ajouté.
De son côté, le porte-parole du ministère de l'Intérieur, Mohamed Ali al-Ayari, a mis en garde contre les dangers réels qui pourraient survenir à la suite du retour en Tunisie des personnes qui se sont entraînées aux combats en Syrie, les qualifiant de «bombes à retardement».
En outre, des rapports fournis par la sécurité du pays ont indiqué que des dizaines de Tunisiens extrémistes sont revenus du Mali après l'intervention de la France, suscitant des craintes qu'ils pourraient faire de la Tunisie leur base pour mener des actions terroristes.
Plusieurs partis politiques et organisations de la société civile en Tunisie ont appelé les autorités gouvernementales à prendre les mesures nécessaires pour faire face au retour éventuel des terroristes tunisiens, même s'il faut coordonner avec la Syrie pour leur surveillance.
Pour sa part, la directrice du Centre international des études stratégiques, sécuritaires et militaires a qualifié le retour de ces personnes «de catastrophique pour la Tunisie». Selon elle, cette situation nécessite «la réconciliation politique avec la Syrie».
C'est ce qu'a commencé à faire le Premier ministre tunisien, Mahdi Jomâa, lorsqu'il a laissé entendre, lundi, le rétablissement des relations avec la Syrie sous la couverture d'un représentant administratif de la Tunisie à Damas.
De nombreux Tunisiens ont rejoint les rangs des groupes armés terroristes en Syrie. L'Institut britannique de défense a indiqué récemment que le nombre d'étrangers qui combattent en Syrie est estimé à plus de 100 mille en provenance de 82 pays dont plus de cinq mille Tunisiens parmi lesquels, 1000 ont trouvé la mort.
L'an dernier, le parquet tunisien avait ouvert une enquête sur les réseaux facilitant le départ de Tunisiens pour la Syrie, et le ministère de l'Intérieur avait admis avoir renforcé les contrôles dans les aéroports pour empêcher le départ de femmes et d'hommes suspectés de vouloir rejoindre la Syrie.
Source : sites web et rédaction
Le nombre de Tunisiens revenus de Syrie s'élève à près de 400, a affirmé le ministre tunisien de l'Intérieur, Lotfi Ben Jeddou, en précisant qu'ils étaient «suivis de près» par les autorités en raison de leur expérience syrienne.
«Nous avons empêché presque 8 000 personnes de se rendre en Syrie», a dit Ben Jeddou à la
presse à l'issue d'une réunion consacrée à la sécurité et à la lutte antiterroriste à laquelle ont notamment assisté le ministre de la Défense et le président de l'Assemblée constituante. «Ceux qui sont revenus, nous n'avons pas de chiffres exacts, mais leur nombre est évalué à environ 400», a-t- il ajouté.
De son côté, le porte-parole du ministère de l'Intérieur, Mohamed Ali al-Ayari, a mis en garde contre les dangers réels qui pourraient survenir à la suite du retour en Tunisie des personnes qui se sont entraînées aux combats en Syrie, les qualifiant de «bombes à retardement».
En outre, des rapports fournis par la sécurité du pays ont indiqué que des dizaines de Tunisiens extrémistes sont revenus du Mali après l'intervention de la France, suscitant des craintes qu'ils pourraient faire de la Tunisie leur base pour mener des actions terroristes.
Plusieurs partis politiques et organisations de la société civile en Tunisie ont appelé les autorités gouvernementales à prendre les mesures nécessaires pour faire face au retour éventuel des terroristes tunisiens, même s'il faut coordonner avec la Syrie pour leur surveillance.
Pour sa part, la directrice du Centre international des études stratégiques, sécuritaires et militaires a qualifié le retour de ces personnes «de catastrophique pour la Tunisie». Selon elle, cette situation nécessite «la réconciliation politique avec la Syrie».
C'est ce qu'a commencé à faire le Premier ministre tunisien, Mahdi Jomâa, lorsqu'il a laissé entendre, lundi, le rétablissement des relations avec la Syrie sous la couverture d'un représentant administratif de la Tunisie à Damas.
De nombreux Tunisiens ont rejoint les rangs des groupes armés terroristes en Syrie. L'Institut britannique de défense a indiqué récemment que le nombre d'étrangers qui combattent en Syrie est estimé à plus de 100 mille en provenance de 82 pays dont plus de cinq mille Tunisiens parmi lesquels, 1000 ont trouvé la mort.
L'an dernier, le parquet tunisien avait ouvert une enquête sur les réseaux facilitant le départ de Tunisiens pour la Syrie, et le ministère de l'Intérieur avait admis avoir renforcé les contrôles dans les aéroports pour empêcher le départ de femmes et d'hommes suspectés de vouloir rejoindre la Syrie.
Source : sites web et rédaction
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