Avion d’AirAsia disparu en Indonésie: plus de 40 corps repêchés
Plus de 40 corps ont été repêchés mardi en mer de Java lors des recherches en cours pour retrouver l’avion d’AirAsia, disparu dimanche en Indonésie après son décollage avec 162 personnes à bord, a déclaré une porte-parole de la marine nationale.
«Sur la base de la radio militaire, il a été indiqué que le navire de guerre Bung Tomo a repêché 40 corps, et le nombre augmente. Ils sont très occupés maintenant», a précisé Manahan Simorangkir.
Dans un premier temps, les autorités indonésiennes ont annoncé que des débris de l’avion d’AirAsia ainsi qu’un corps, ont été repérés mardi en mer de Java.
Un avion de l’armée de l’air en Indonésie a aussi repéré une «ombre» au fond de la mer de Java, qui serait celle de l’avion d’AirAsia disparu, a déclaré le directeur de l’Agence nationale de recherches et de secours.
«Que Dieu nous bénisse aujourd’hui. A 12H50 (05H30 GMT), un avion militaire Hercule a découvert un objet décrit comme une ombre ayant la forme d’un avion au fond de la mer», dans la zone de recherches de l’appareil, a déclaré Bambang Soelistyo, lors d’une conférence de presse.
«A 13H25 (06H25 GMT), nous avons vu un objet flottant qui semble être le corps de l’un des passagers», a ajouté le responsable, tandis que la télévision indonésienne diffusait des images en gros plan d’un corps flottant sur l’eau.
Un peu plus tôt, le directeur général de l’aviation civile indonésienne Djoko Murjatmodjo avait confirmé la découverte dans la zone de débris de l’appareil.
«On peut confirmer que c’est l’avion d’AirAsia, et le ministre des Transports va partir sous peu pour Pangkalan Bun», dans la zone de recherche où les débris ont été découverts, avait-il précisé.
Plus de 48 heures après la disparition de l’Airbus A320-200 après son décollage de Surabaya, deuxième ville d’Indonésie, pour Singapour, la découverte de ces débris mardi apparaissait comme la piste la plus plausible et concrète, après plusieurs découvertes infructueuses, alors que les proches des victimes attendaient désespérément des nouvelles.
«Sur la base des observations effectuées par les équipes de recherche et de secours, des objets importants tels une porte pour passagers et une porte de soute ont été trouvés. C’est dans la mer, à 100 miles (160 km) au sud-ouest de Pangkalan Bun», ville dans le centre de Kalimantan sur l’île de Bornéo, a-t-il ajouté.
Peu de temps auparavant, un porte-parole de l’armée de l’air indonésienne Agus Dwi Putranto, avait détaillé les découvertes, lors d’une conférence de presse, précisant que des débris ressemblant à une porte d’avion et un toboggan d’urgence avaient été détectés en mer de Java, dans la zone de recherches.
Un photographe de l’AFP à bord de l’appareil des équipes de recherches indonésiennes qui a détecté les débris avait indiqué avoir vu des objets ressemblant à un gilet de sauvetage, à des bouées de sauvetage, ainsi que de longs tubes oranges, à un moment où l’avion volait à très basse altitude, environ 150 mètres au-dessus de l’eau.
Recherches étendues
Les recherches s’étaient concentrées dans les eaux en mer de Java, autour des îles de Bangka et Belitung, en face de Kalimantan.
Lundi, les autorités indonésiennes avaient admis que l’avion d’AirAsia était probablement «au fond de la mer».
Des dizaines d’avions et de bateaux ont participé aux recherches qui ont été étendues mardi. Un navire de guerre américain était attendu dans la zone où l’Australie, Singapour et la Malaisie ont déjà dépêché des avions de surveillance maritime et des navires de guerre.
La Corée du Sud devait également dépêcher un avion de reconnaissance P-3 qui avait été déployé pour les recherche de l’avion de Malaysia Airlines (vol MH370) disparu en début d’année, et la Chine, une frégate et des avions militaires.
Entre-temps, des éléments sur les dernières communications du pilote de l’Airbus A320-200 d’AirAsia ont été révélés.
Au décollage, le pilote avait demandé la permission de voler à 10.400 mètres d’altitude, mais sa requête n’a pas pu être approuvée en raison du trafic: «à ce moment-là, 11 avions empruntaient le couloir M365», a expliqué le directeur d’AirNav, Wisnu Darjono, ajoutant que 160 avions utilisaient quotidiennement ce couloir pour aller à Singapour.
Dans sa dernière communication, le pilote d’AirAsia a demandé de dévier de son plan de vol et répété qu’il voulait prendre de l’altitude pour éviter de très mauvaises conditions météorologiques.
«Le pilote a demandé au contrôle aérien de dévier sur la gauche en raison du mauvais temps, ce qui a été immédiatement approuvé», a déclaré M. Darjono.
«Quelques secondes plus tard, le pilote a demandé de prendre de l’altitude, de 32.000 pieds (9.800 mètres) à 38.000 pieds (11.600 mètres), mais n’a pas pu obtenir immédiatement la permission car d’autres avions volaient au-dessus à ce moment-là», a-t-il ajouté.
Ce fut la dernière communication avec l’avion de la compagnie malaisienne AirAsia (vol QZ8501).
Contact perdu
«Deux ou trois minutes plus tard, le contrôle aérien s’apprêtait à donner la permission de voler à 34.000 pieds (10.400 mètres), mais l’avion n’a plus donné de réponse», a-t-il dit.
2014 est une année noire pour l’aviation civile malaisienne, avec la perte de deux avions de la compagnie nationale Malaysia Airlines, à laquelle s’ajoute celui d’AirAsia.
Le 8 mars, le Boeing du vol MH370 disparaissait peu après son décollage de Kuala Lumpur à destination de Pékin, avec 239 personnes à son bord. Sa disparition reste inexpliquée à ce jour. Il se serait abîmé dans le sud de l’océan Indien, à court de carburant.
Le 17 juillet, un autre Boeing de Malaysia Airlines, celui du vol MH17, assurant la liaison Amsterdam-Kuala Lumpur, explosait en vol, vraisemblablement abattu par un missile, pendant son survol de l’est de l’Ukraine. Il transportait 298 personnes, dont 193 ressortissants néerlandais.
Source: agences et rédaction
«Sur la base de la radio militaire, il a été indiqué que le navire de guerre Bung Tomo a repêché 40 corps, et le nombre augmente. Ils sont très occupés maintenant», a précisé Manahan Simorangkir.
Dans un premier temps, les autorités indonésiennes ont annoncé que des débris de l’avion d’AirAsia ainsi qu’un corps, ont été repérés mardi en mer de Java.
Un avion de l’armée de l’air en Indonésie a aussi repéré une «ombre» au fond de la mer de Java, qui serait celle de l’avion d’AirAsia disparu, a déclaré le directeur de l’Agence nationale de recherches et de secours.
«Que Dieu nous bénisse aujourd’hui. A 12H50 (05H30 GMT), un avion militaire Hercule a découvert un objet décrit comme une ombre ayant la forme d’un avion au fond de la mer», dans la zone de recherches de l’appareil, a déclaré Bambang Soelistyo, lors d’une conférence de presse.
«A 13H25 (06H25 GMT), nous avons vu un objet flottant qui semble être le corps de l’un des passagers», a ajouté le responsable, tandis que la télévision indonésienne diffusait des images en gros plan d’un corps flottant sur l’eau.
Un peu plus tôt, le directeur général de l’aviation civile indonésienne Djoko Murjatmodjo avait confirmé la découverte dans la zone de débris de l’appareil.
«On peut confirmer que c’est l’avion d’AirAsia, et le ministre des Transports va partir sous peu pour Pangkalan Bun», dans la zone de recherche où les débris ont été découverts, avait-il précisé.
Plus de 48 heures après la disparition de l’Airbus A320-200 après son décollage de Surabaya, deuxième ville d’Indonésie, pour Singapour, la découverte de ces débris mardi apparaissait comme la piste la plus plausible et concrète, après plusieurs découvertes infructueuses, alors que les proches des victimes attendaient désespérément des nouvelles.
«Sur la base des observations effectuées par les équipes de recherche et de secours, des objets importants tels une porte pour passagers et une porte de soute ont été trouvés. C’est dans la mer, à 100 miles (160 km) au sud-ouest de Pangkalan Bun», ville dans le centre de Kalimantan sur l’île de Bornéo, a-t-il ajouté.
Peu de temps auparavant, un porte-parole de l’armée de l’air indonésienne Agus Dwi Putranto, avait détaillé les découvertes, lors d’une conférence de presse, précisant que des débris ressemblant à une porte d’avion et un toboggan d’urgence avaient été détectés en mer de Java, dans la zone de recherches.
Un photographe de l’AFP à bord de l’appareil des équipes de recherches indonésiennes qui a détecté les débris avait indiqué avoir vu des objets ressemblant à un gilet de sauvetage, à des bouées de sauvetage, ainsi que de longs tubes oranges, à un moment où l’avion volait à très basse altitude, environ 150 mètres au-dessus de l’eau.
Recherches étendues
Les recherches s’étaient concentrées dans les eaux en mer de Java, autour des îles de Bangka et Belitung, en face de Kalimantan.
Lundi, les autorités indonésiennes avaient admis que l’avion d’AirAsia était probablement «au fond de la mer».
Des dizaines d’avions et de bateaux ont participé aux recherches qui ont été étendues mardi. Un navire de guerre américain était attendu dans la zone où l’Australie, Singapour et la Malaisie ont déjà dépêché des avions de surveillance maritime et des navires de guerre.
La Corée du Sud devait également dépêcher un avion de reconnaissance P-3 qui avait été déployé pour les recherche de l’avion de Malaysia Airlines (vol MH370) disparu en début d’année, et la Chine, une frégate et des avions militaires.
Entre-temps, des éléments sur les dernières communications du pilote de l’Airbus A320-200 d’AirAsia ont été révélés.
Au décollage, le pilote avait demandé la permission de voler à 10.400 mètres d’altitude, mais sa requête n’a pas pu être approuvée en raison du trafic: «à ce moment-là, 11 avions empruntaient le couloir M365», a expliqué le directeur d’AirNav, Wisnu Darjono, ajoutant que 160 avions utilisaient quotidiennement ce couloir pour aller à Singapour.
Dans sa dernière communication, le pilote d’AirAsia a demandé de dévier de son plan de vol et répété qu’il voulait prendre de l’altitude pour éviter de très mauvaises conditions météorologiques.
«Le pilote a demandé au contrôle aérien de dévier sur la gauche en raison du mauvais temps, ce qui a été immédiatement approuvé», a déclaré M. Darjono.
«Quelques secondes plus tard, le pilote a demandé de prendre de l’altitude, de 32.000 pieds (9.800 mètres) à 38.000 pieds (11.600 mètres), mais n’a pas pu obtenir immédiatement la permission car d’autres avions volaient au-dessus à ce moment-là», a-t-il ajouté.
Ce fut la dernière communication avec l’avion de la compagnie malaisienne AirAsia (vol QZ8501).
Contact perdu
«Deux ou trois minutes plus tard, le contrôle aérien s’apprêtait à donner la permission de voler à 34.000 pieds (10.400 mètres), mais l’avion n’a plus donné de réponse», a-t-il dit.
2014 est une année noire pour l’aviation civile malaisienne, avec la perte de deux avions de la compagnie nationale Malaysia Airlines, à laquelle s’ajoute celui d’AirAsia.
Le 8 mars, le Boeing du vol MH370 disparaissait peu après son décollage de Kuala Lumpur à destination de Pékin, avec 239 personnes à son bord. Sa disparition reste inexpliquée à ce jour. Il se serait abîmé dans le sud de l’océan Indien, à court de carburant.
Le 17 juillet, un autre Boeing de Malaysia Airlines, celui du vol MH17, assurant la liaison Amsterdam-Kuala Lumpur, explosait en vol, vraisemblablement abattu par un missile, pendant son survol de l’est de l’Ukraine. Il transportait 298 personnes, dont 193 ressortissants néerlandais.
Source: agences et rédaction