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ONU: la candidature de l’Iran et de la Syrie au Conseil des droits de l’homme irrite Washington

ONU: la candidature de l’Iran et de la Syrie au Conseil des droits de l’homme irrite Washington
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L'Iran et la Syrie envisagent de présenter leur candidature au conseil des droits de l'homme de l'ONU. Une décision vivement critiquée jeudi par les Etats-Unis qui la jugent "déplacée".

ONU: la candidature de l’Iran et de la Syrie au Conseil des droits de l’homme irrite Washington

Les Etats-Unis et «Israël» ont vivement critiqué jeudi à l'ONU la volonté de l'Iran et de la Syrie de faire partie du Conseil des droits de l'homme des Nations unies.

L'ambassadrice américaine par intérim, Rosemary DiCarlo, a qualifié ces candidatures de «tout à fait déplacées» en raison «des violations des droits de l'homme dans ces deux pays », selon ses prétentions, tandis que son homologue israélien Ron Prosor parlait d' «aberration ».

Iran et Syrie figurent parmi sept pays candidats pour quatre places ouvertes au Conseil pour la région Asie-Pacifique, selon des diplomates. Les autres candidats sont la Chine, la Jordanie, les Iles Maldives, l'Arabie saoudite et le Vietnam. Un vote est prévu à l'Assemblée générale de l'ONU en novembre pour les départager. En tout, 14 des 47 sièges du Conseil, dont le siège est à Genève, doivent être renouvelés à cette occasion.

Une opposition probable aux candidatures de Damas et Téhéran


Chaque groupe régional pré-sélectionne ses candidats, qui sont ensuite soumis au vote de l'Assemblée et élus sans problème la plupart du temps. Des diplomates et des ONG s'attendent cependant à une forte opposition aux candidatures de Téhéran et Damas parmi les 193 membres de l'Assemblée générale.

« Un record d'abbération »

«Mais les tentatives de ces deux pays pour faire partie du Conseil des droits de l'homme sont tout à fait déplacées étant donné (..) leur performance notoirement mauvaise en matière de droits de l'homme et leur collaboration pour réprimer les aspirations démocratiques de la population syrienne», a-t-elle allégué à la presse.

Pour l'ambassadeur sioniste Ron Prosor, «il semble que les Nations unies aient battu une nouvelle fois un record d'aberration ».

Source : agences

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