Journalistes disparus en Syrie: 30 rédactions écrivent à Hollande
Trente rédactions nationales et régionales ont interpellé dans une lettre le président François Hollande sur le sort de deux journalistes français disparus en Syrie, a annoncé mardi Europe 1, la radio pour laquelle ils travaillent.
Les cosignataires de la lettre récemment adressée à François Hollande, parmi lesquels l'AFP, Le Monde, Libération, Le Figaro, TF1, France2, BFM TV, RTL et France Info ainsi que plusieurs quotidiens de la presse régionale soulignent dans ce courrier "l'attention très grande qu'elles portent toutes à la libération de leurs confrères".
Les deux journalistes, Didier François, grand reporter à Europe 1, et Édouard Elias, un photographe indépendant missionné par la radio, ont été enlevés le 6 juin des hommes armés et cagoulés entre les villes de Marea et Herbl, une zone tenue par les groupes armés de l'opposition syrienne. Et depuis, officiellement, personne n'a plus de leurs nouvelles.
Engagement de l'État
Ils estiment que leur détention est "en tous points illégale" et "porte atteinte au droit
international ainsi qu'à la liberté essentielle d'informer", rapporte Europe 1, qui a fait porter la lettre à François Hollande le 28 juin.
"Le président de la République a répondu dans les plus brefs délais à ce courrier, assurant l'engagement total de l'ensemble des services de l'État pour faire toute la lumière sur les circonstances de leur disparition et obtenir leur libération", ajoute la radio.
Parallèlement, le comité de soutien aux deux journalistes (et à tous les journalistes enlevés dans le pays comme le mentionne l'intitulé dudit comité) organise ce mardi une première action symbolique: à Paris, les portraits des deux journalistes seront élevés sur la façade de la station de radio. Un rassemblement est prévu sur place ainsi que le lancement d'un site internet, otagesensyrie.org, actif à partir de mardi après-midi. À la tête de ce comité, la journaliste du Monde et ancienne otage en Irak, Florence Aubenas, et ses confrères Serge July et Karen Lajon.
En dire le moins possible
Interrogé sur la situation des otages, le Quai d'Orsay a la même réponse depuis un mois. En accord avec les familles des deux Français et Fabien Namias, patron de la rédaction d'Europe 1, il ne communique pas. Le ministère des Affaires étrangères dit simplement posséder des informations sur les circonstances de l'enlèvement et ne pas avoir de revendication officielle. Point. La stratégie est donc, comme pour d'autres affaires d'enlèvement, d'en dire le moins possible pour préserver les chances de libération.
Lundi, la compagne de Didier François et les grands-parents d'Edouard Elias ont été reçus par le président de la République François Hollande.
Source : sites web
Les cosignataires de la lettre récemment adressée à François Hollande, parmi lesquels l'AFP, Le Monde, Libération, Le Figaro, TF1, France2, BFM TV, RTL et France Info ainsi que plusieurs quotidiens de la presse régionale soulignent dans ce courrier "l'attention très grande qu'elles portent toutes à la libération de leurs confrères".
Les deux journalistes, Didier François, grand reporter à Europe 1, et Édouard Elias, un photographe indépendant missionné par la radio, ont été enlevés le 6 juin des hommes armés et cagoulés entre les villes de Marea et Herbl, une zone tenue par les groupes armés de l'opposition syrienne. Et depuis, officiellement, personne n'a plus de leurs nouvelles.
Engagement de l'État
Ils estiment que leur détention est "en tous points illégale" et "porte atteinte au droit
international ainsi qu'à la liberté essentielle d'informer", rapporte Europe 1, qui a fait porter la lettre à François Hollande le 28 juin."Le président de la République a répondu dans les plus brefs délais à ce courrier, assurant l'engagement total de l'ensemble des services de l'État pour faire toute la lumière sur les circonstances de leur disparition et obtenir leur libération", ajoute la radio.
Parallèlement, le comité de soutien aux deux journalistes (et à tous les journalistes enlevés dans le pays comme le mentionne l'intitulé dudit comité) organise ce mardi une première action symbolique: à Paris, les portraits des deux journalistes seront élevés sur la façade de la station de radio. Un rassemblement est prévu sur place ainsi que le lancement d'un site internet, otagesensyrie.org, actif à partir de mardi après-midi. À la tête de ce comité, la journaliste du Monde et ancienne otage en Irak, Florence Aubenas, et ses confrères Serge July et Karen Lajon.
En dire le moins possible
Interrogé sur la situation des otages, le Quai d'Orsay a la même réponse depuis un mois. En accord avec les familles des deux Français et Fabien Namias, patron de la rédaction d'Europe 1, il ne communique pas. Le ministère des Affaires étrangères dit simplement posséder des informations sur les circonstances de l'enlèvement et ne pas avoir de revendication officielle. Point. La stratégie est donc, comme pour d'autres affaires d'enlèvement, d'en dire le moins possible pour préserver les chances de libération.
Lundi, la compagne de Didier François et les grands-parents d'Edouard Elias ont été reçus par le président de la République François Hollande.
Source : sites web
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