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Deux coups de filet antiterroristes en deux jours

Deux coups de filet antiterroristes en deux jours
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Trois extrémistes radicaux ont été arrêtés, ce mardi 25 juin, dans le sud de la France. Une annonce qui intervient au lendemain de l'interpellation de six personnes, lundi matin en région parisienne, dans le cadre du démantèlement d'une cellule radicale qui, semble-t-il, était prête à passer à l'action. Les deux affaires ne seraient pas liées.

Trois radicaux présumés, suivis par les services de renseignement, ont été arrêtés mardi, a annoncé le ministre de l'Intérieur Manuel Valls. La Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI) a arrêté, dans le sud de la France, «trois individus connus et suivis pour leur appartenance au jihadisme», a-t-il déclaré.

Lundi 24 juin, c'est un groupe composé de quatre Français, un Béninois et un Comorien, tousDeux coups de filet antiterroristes en deux jours connus des services de police pour des faits de délinquance grave, qui a été appréhendé dans la région parisienne. Il s'agit d'une belle affaire car ce groupe était très sérieux, affirment les policiers de la sous-direction antiterroriste qui ont procédé à l'interpellation des six hommes. En vertu des lois antiterroristes, ils pourront être interrogés durant 96 heures.

Pour financer leurs activités terroristes, les membres de cette cellule multipliaient les braquages. Ils sont notamment soupçonnés d'être impliqués dans le hold-up, il y a deux mois, d'une agence de la Banque postale en Seine-et-Marne.

Agés de 22 à 38 ans, les six suspects projetaient de s'attaquer à des personnalités en France. À l'image d'une autre cellule interpellée en octobre dernier et dont le chef présumé, Jérémie Louis-Sydney, avait été abattu par les policiers au moment de son arrestation.

«Un ennemi de l'intérieur»

Depuis l'affaire Mohamed Merah, les juges antiterroristes sont de plus en plus confrontés à un ennemi dit «de l'intérieur», des loups solitaires ou des groupes peu structurés prêts à passer à l'action dès qu'une opportunité se présente. Un terrorisme d'un nouveau type, presque insaisissable.

Et la question qui se pose : La France est-t-elle en train de payer le coût de son soutien aux terroristes en Syrie ?

Source : RFI et rédaction

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