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Susan Rice regrette «l’inaction de l’ONU en Syrie»

Susan Rice regrette «l’inaction de l’ONU en Syrie»
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«L'incapacité du Conseil de sécurité à agir de manière unie en Syrie a terni sa réputation», a déclaré hier l'ambassadrice américaine à l'ONU Susan Rice, qui participait à sa dernière session du Conseil.

Susan Rice regrette «l’inaction de l’ONU en Syrie»

«L'inaction du Conseil sur la Syrie est un scandale, du point de vue moral et stratégique, que l'Histoire jugera sévèrement», a estimé Mme Rice. Elle tirait devant des journalistes le bilan de quatre années et demi passées à l'ONU avant de prendre son nouveau poste de conseillère pour la sécurité nationale du président Barack Obama.

Elle a rejeté la responsabilité de cet échec sur la Russie et la Chine, prétendant qu'elles avaient par deux fois opposé leur veto à «des résolutions très modérées» sur la Syrie proposées par les Occidentaux.

Qualifiant néanmoins l'ONU d'institution «indispensable», elle a cité parmi les «succès» obtenus pendant son mandat le vote en mars 2011 de la résolution 1973 qui a mené à l'intervention militaire en Libye et à la chute de Mouammar Kadhafi ainsi que «le renforcement des pressions sur l'Iran et la Corée du Nord». Elle a indiqué qu'elle «gardait espoir de voir le dossier du programme nucléaire iranien se résoudre par une combinaison de pressions et de dialogue».

La Syrie est aujourd’hui en proie à une rébellion armée instiguée et financée par des pays étrangers et occidentaux, en vue de renverser le le président syrien. Susan Rice plaidait en faveur d’une transition politique forcée et imposée par les pays occidentaux et d’une intervention militaire en Syrie, conformément à la politique hégémonique et coloniale des États-Unis. Les milliers de victimes syriennes innocentes qui peuvent être ajoutés sur la liste des dommages en Syrie en raison d’une telle intervention seront considérés par son pays comme des «dégâts collatéraux», à l’instar de ce qui s’est passé en Afghanistan, en Irak, en Lybie et dans tout pays où les États-Unis y mettent pieds.  

Source: agences

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