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Deux journalistes français disparus au nord d’Alep

Deux journalistes français disparus au nord d’Alep
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Deux journalistes français sont portés disparus en Syrie. Europe 1 a annoncé vendredi matin être sans nouvelles depuis 24 heures de Didier François, grand reporter à la rédaction, et du photographe qui l'accompagnait, Edouard Elias. «Europe1 est en contact permanent avec les autorités françaises qui mettent tout en œuvre pour obtenir plus d'information», ajoute la radio dans un communiqué.

Deux journalistes français disparus au nord d’Alep

Le dernier contact avec les deux hommes remonte à jeudi matin, quand ils ont informé la rédaction par téléphone qu'ils s'apprêtaient à passer la frontière turque pour se rendre à Alep, explique au Figaro un journaliste d'Europe 1. Les Échos affirment qu'ils ont été «enlevés jeudi après-midi par quatre hommes armés entre les villes de Marea et Herbl en Syrie». La zone est aux mains des rebelles. Le «fixeur», leur contact sur place, aurait aussi été enlevé. Le chauffeur aurait été extrait de la voiture puis laissé sur le bas côté, ajoute RTL. La thèse de l'enlèvement «à un checkpoint» est également évoqué dans l'entourage du président, selon Le Monde .

À 53 ans, Didier François est un habitué des zones sensibles qu'il couvre depuis 25 ans. Il a notamment été blessé par balle en 2006 alors qu'il était correspondant à l'entité sioniste pour Libération. «C'est le journaliste français qui connaît le mieux le mieux les situations de guerre», raconte un de ses confrères. Il a déjà effectué plusieurs reportages en Syrie, tout comme Edouard Elias, jeune photoreporter de 22 ans, qui s'y était déjà rendu à deux reprises.
 
C'est François Hollande, en déplacement au Japon, qui a annoncé leur disparition. «Je demande que ces journalistes soient immédiatement libérés», a exigé le président de la République. «Ils doivent être traités comme des journalistes et en aucune façon comme des éléments sur lesquels (on ferait) peser une menace pour agir au détriment d'un État». Les journalistes «ne sont pas les représentants de quelque État que ce soit, ce sont des hommes qui travaillent pour que le monde puisse recevoir des informations», a-t-il fait valoir lors d'une conférence de presse conjointe avec le premier ministre japonais Shinzo Abe. «La presse doit pouvoir circuler en Syrie pour donner les informations qui sont attendues dans le monde entier» sur ce qui s'y passe, a insisté François Hollande.

Source: Le Figaro





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