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Ali Akbar Velayati: «Notre religion interdit de fabriquer une bombe nucléaire»

Ali Akbar Velayati: «Notre religion interdit de fabriquer une bombe nucléaire»
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Ali Akbar Velayati, l'un des principaux candidats à la présidentielle du 14 juin en Iran, a insisté sur la nature pacifique du programme nucléaire de son pays, dans un entretien exclusif à l'AFP.

L'ex-chef de la diplomatie iranienne (1981-1997) a affirmé que s'il était élu président, il suivrait exactement les directives du leader de la révolution sayed Ali Khamenei pour défendre le droit de l'Iran à l'utilisation pacifique de l'énergie atomique.

Ali Akbar Velayati: «Notre religion interdit de fabriquer une bombe nucléaire»

Les grandes puissances du groupe 5+1 (Chine, Etats-Unis, Grande-Bretagne, France, Russie et Allemagne) accusent Téhéran de chercher à fabriquer la bombe atomique. Le pays est sous le coup de plusieurs séries de sanctions de l'ONU, renforcées par un embargo pétrolier et financier des Etats-Unis et de l'Union européenne. Téhéran a nié à maintes reprises ces allégations, affirmant son respect au traité du TNP, et son ouverture à la coopération avec l'AIEA.

« Notre guide suprême a dit que la religion (musulmane) interdit de fabriquer une bombe, nous avons répété que nous étions contre la fabrication d'armes nucléaires », a assuré M. Velayati, lors de cet entretien réalisé lundi à Téhéran, en marge de sa campagne électorale.
Il a qualifié de « slogans » les déclarations du président français François Hollande qui avait plaidé pour une « urgente, l'impérieuse nécessité d'empêcher l'Iran d'accéder à l'arme nucléaire ».
« Nous croyons que les armes atomiques doivent être supprimées et nous ne voulons pas en construire », a affirmé en février l'ayatollah Khamenei, qui répète depuis des années que l'arme nucléaire est « haram » (interdit par l'islam). Les dirigeants iraniens se réfèrent souvent à ces déclarations présentées comme un décret religieux (fatwa).
M. Velayati, 67 ans, est l'actuel conseiller pour les affaires internationales de l'ayatollah Khamenei, qui a le dernier mot sur toutes les questions stratégiques de l'Iran, dont le nucléaire.
« Nous avons tenté de répondre à toutes les questions posées (par l'AIEA) depuis plus de dix ans mais lorsque nous répondons, une nouvelle question nous est posée », a dit M. Velayati. « C'est un cercle vicieux dont nous devons nous libérer ».
Le candidat conservateur a proposé, s'il était élu, d'avoir des discussions bilatérales avec certains membres du groupe 5+1 et de les élargir à des pays « influents sur la scène internationale ». « Nous voulons parler avec les membres du 5+1 mais cela ne veut pas dire que nous parlerons avec tous ». En mars, le leader de la révolution s'est dit prêt à des discussions directes avec les Etats-Unis.

L'Iran ne veut pas se « limiter au cadre des discussions officielles avec le 5+1 » mais doit « trouver d'autres voies et moyens de discuter avec d'autres pays pour (pouvoir) parvenir à un accord », a dit M. Velayati, promettant de donner les détails de son plan s'il est élu.
Interrogé sur la diplomatie qu'il souhaiterait mettre en place, il a souligné qu'il suivrait « exactement les directives du leader. Il nous guidera stratégiquement mais en tant que président je devrai choisir la façon et les moyens de parvenir à ce but (accord avec le 5+1, ndlr) ».

M. Velayati a rappelé le droit (de l'Iran) à l'utilisation pacifique de l'énergie atomique dans le cadre du Traité de non-prolifération nucléaire (TNP) dont il est signataire.
Sur le conflit syrien, il a dit qu'il chercherait à travailler avec la France pour tenter de le résoudre. « Mon offre, si je suis victorieux, c'est que l'Iran et la France s'assoient et discutent, travaillent ensemble pour résoudre politiquement la question ».

Source : AFP, rédigé par French.alahednews

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