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La Russie et l’Iran condamnent l’utilisation des armes chimiques par les rebelles

La Russie et l’Iran condamnent l’utilisation des armes chimiques par les rebelles
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La Russie a accusé ce mardi les rebelles syriens d'avoir utilisé des armes chimiques dans une attaque perpétrée au sud-ouest d'Alep, qualifiant ce nouveau développement d'extrêmement inquiétant et dangereux.

La Russie et l’Iran condamnent l’utilisation des armes chimiques par les rebelles

"Un cas d'utilisation d'armes chimiques par l'opposition armée a été signalé tôt ce matin dans la province d'Alep", déclare le ministère russe des Affaires étrangères après que les  rebelles ont démenti des accusations similaires.
"Nous sommes très sérieusement préoccupés par le fait que des armes de destruction massive tombent entre les mains des rebelles, ce qui aggrave encore davantage la situation en Syrie et augmente le niveau des affrontements dans le pays", affirme le ministère dans un communiqué.

"C'est un acte inhumain", selon Téhéran

Le porte-parole du ministère iranien  des Affaires étrangères, Ramin Mehmanparast, a qualifié d'"acte inhumain" cet emploi, a rapporté mercredi l’agence officielle Irna.
 "La République islamique d’Iran condamne avec virulence l’utilisation d’armes chimiques par les groupes rebelles syriens à Alep", a déclaré Mehmanparast. "Les pays qui soutiennent (les rebelles syriens) seront les principaux responsables de tels actes s’ils se reproduisent".
Mardi matin, les terroristes ont lancé une roquette contenant des substances chimiques de Kafar Daël vers Khan al-Assal, à l'ouest d'Alep, faisant 25 martyrs et 86 blessés parmi les civils et les militaires, dont la plupart est dans un état critique. Des dizaines d'enfants syriens ont péri par intoxication ou sont grièvement empoisonnés par les substances chimiques utilisées délibérément par les rebelles armés en vue de terroriser la population.

Washington: pas de preuve sur l'implication des groupes armés!


Le secrétaire général de l'Onu, Ban Ki-moon, a estimé que le recours à l'arme chimique, par quelque partie au conflit syrien que ce soit, constituerait "un crime monstrueux."

A Washington, la Maison blanche a déclaré mardi qu'elle suivait avec attention les accusations mutuelles du gouvernement syrien et des rebelles, tout en prétendant qu'aucune preuve ne permettait d'étayer les accusations du gouvernement à l'encontre de l'opposition.

Sources: agences, édité par moqawama.org


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