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Quand Dire… C’est Résister (partie 2)

Quand Dire… C’est Résister (partie 2)
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Nada Ahamad

Influence du média de la résistance
Sur l'ennemi :

Le directeur général du centre de recherches et de consultations "Isticharia" et l'expert en affaires stratégiques Imad Rezek affirme que ce type de média a une très grande influence sur l'ennemi, sur le plan psychologique et militaire. Selon lui, une scène vidéo de 30 secondes d'opération sur le terrain a plus d'effet qu'une heure de discours ou d'entretien. "Sa puissance réside dans l'effet du Réel du journalisme militaire", annonce-t-il.

L'effet du réel :

Le journalisme militaire est spontané. Pas de studio ni de décor. Le décor est le terrain, la nature, le site militaire pris d'assaut par les résistants. Celui qui filme n'est pas un journaliste, ni un présentateur. C'est un combattant réel et son costume est la tenue militaire. L'ennemi sioniste sait très bien distinguer entre le réel et l'artificiel. Ainsi, il se rend compte de sa faiblesse militaire, la faiblesse de l'artificiel. Parce qu’ "Israël est une entité artificielle", signale M. Rezek. Le journalisme militaire "chez eux" n'est qu'une chaîne qui diffuse des chants patriotiques en permanence. "La notion du brave combattant, qui porte son arme, lutte, aide son collègue, sacrifie, et filme en même temps, leur est étrangère. A un certain point, ils n'arrivent même pas à comprendre ce degré de dévouement", analyse-t-il.


                                                              

Sur les partisans de la résistance :

La diffusion des vidéos sur les opérations militaires israéliennes ont un effet direct sur le public aussi. Les soldats israéliens qui prétendent avoir le dernier mot dans le champ de la bataille, sont filmés en train de fuir, les résistants bien entraînés et organisés en train de planter le drapeau de la résistance sur le site. M. Rahhal estime que l'image du résistant libanais, attaquant les sites, tuant les ennemis et collectant les butins, redessine l'image du citoyen arabe même. Elle rétablit la confiance de la personne arabe en elle-même, après que la propagande sioniste et la défaite des régimes arabes ont brisé cette image, et ont étouffé l'espoir en toute victoire possible. 

La mobilisation :

M. Rezek insiste sur le fait que la mobilisation n'est pas instinctive, mais une mobilisation de la conscience. Elle se focalise sur le trio : le peuple, l'armée et la résistance. Celui qui aime l'armée nationale libanaise ne peut  pas dissocier son rôle de celui de la résistance. "C'est le réservoir de la culture qui a donné naissance à un mouvement anti-israélien sur le plan panarabe", assure-t-il. Aujourd'hui on voit des pays arabes qui refusent de normaliser avec "Israël". C'est l'un des résultats de la sensibilisation de la conscience menée par les médias de la résistance. Les jeunes optent ainsi pour l’enrôlement délibéré dans les rangs du Hezbollah, à cause de l'accumulation du savoir qu'ils absorbent de ces médias, précise-t-il.

L'expert en affaires stratégiques explique que le jeune qui avait 15 ans lors la guerre de juillet, et qui regardait en permanence les discours et les chants patriotiques diffusés par Al-Manar, peut maintenant distinguer entre les allégations de l’ennemi via les médias et les exploits de la résistance. Aujourd'hui, il réalise bien la différence entre une promesse brisée et une promesse tenue.

Selon M. Rahhal, la guerre psychologique menée par la résistance au Liban est une guerre défensive et non pas offensive. "Nous ne sommes pas des agresseurs qui ont occupé la terre d'autrui et qui ont tué des civils pacifiques. Nous sommes des résistants présents sur notre terre qui font face à une offensive, bien que nous soyons plus faibles au niveau des capacités", ajoute-t-il.

Quand le Liban était la cible d'une attaque militaire, la résistance laissait les journalistes couvrir tout ce qu'ils veulaient relater en toute liberté, tandis que l'entité sioniste imposait une censure stricte sur les médias. Elle avait un seul but : réfuter les allégations de l'ennemi, et exposer les faits comme ils sont. "L'ennemi veut nous faire paraître comme les vilains qui agressent l'armée la plus morale et la plus civile du monde. Mais ceci va à l'encontre de la vérité", affirme l'expert médiatique.

"Sayed est un média en soi !"

M. Rezek estime que la sincérité du secrétaire général du Hezbollah a eu des répercussions positives sur la branche médiatique de la résistance. Sayed Nassrallah lui a conféré une crédibilité, qui a attiré un grand public, aussi bien libanais qu'international. "Chaque média a besoin d'une matière. La matière essentielle était et serait toujours les discours de Sayed Hassan Nassrallah. Sayed est donc un média en soi !", a-t-il estimé, souriant.

Quand Dire… C’est Résister (partie 2)


La résistance au Liban à l’adresse de l’ennemi : "Je Suis Présente"

L'expert en affaires stratégiques conclut en affirmant que si la résistance libanaise n'avait pas de son côté les médias qui diffusait son image via la télévision et sur internet, elle n'aurait pas réussi à infliger un coup dur au moral des sionistes qui doutent dorénavant de leurs médias et de la capacité de leur armée.

L’union de tous ces éléments, journalisme électronique, le journal télévisé, les photos, les chants, les vidéos des opérations militaires et les discours du chef de la résistance a constitué un facteur important de la victoire. "La résistance a pu implanter dans la conscience de l'ennemi la notion de Je Suis Présente, grâce à la complémentarité entre le travail médiatique et militaire. Et c'est exactement ce que le secrétaire général du Hezbollah voulait dire quand il a déclaré que "l'ère des victoires est venue, l'ère des défaites est révolue", déduit l'expert Imad Rezek en toute confiance. 
 

Source: moqawama.org

 


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