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Les détails des négociations de Bagdad sur le programme nucléaire iranien, publiés par Alintiqad

Les détails des négociations de Bagdad sur le programme nucléaire iranien, publiés par Alintiqad
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Des sources diplomatiques iraniennes ont indiqué dans un entretien accordé à Alintikad, que les deux parties des négociations sur le dossier nucléaire iranien, l’Iran et l’occident, cherchent une issue politique adéquate au dossier nucléaire iranien.
Les sources ont rapporté, citant des membres de la délégation iranienne qui a participé aux négociations de Bagdad avec le groupe (5+1), que le climat des réunions était plutôt positif. Lesdites sources ont également noté que le niveau de représentation des délégations européennes, formées de conseillers et d’assistants de ministres, n’ayant pas l’autorisation de prendre des décisions, était à l’origine du report des discussions sérieuses, au nouveau round de négociations, prévu en mi-juin, à Moscou.

Les sources iraniennes ont ajouté que la baisse du niveau de représentation occidentale aux négociations de Bagdad, est due à trois facteurs :
- Satisfaire la Turquie, irritée à cause du transfert du lieu des négociations d’Istanbul à Bagdad, au moment où la Turquie espérait que les pays occidentaux insistent sur Ankara comme lieu unique aux négociations, ce qui n’a pas eu lieu.
- Ne pas doter les iraniens d’une force supplémentaire, par l’approbation d’un accord à Bagdad, alliée actuellement à Téhéran.
- Ne pas soulever l’ire ou la crainte de l’Arabie Saoudite, qui considérera qu’un résultat positif du round de  Bagdad l’affaiblira, surtout que son allié Tarek el-Hachemi, est poursuivi par la justice irakienne et objet d’un mandat d’arrêt irakien et d’une notice rouge internationale.

Les détails des négociations de Bagdad sur le programme nucléaire iranien, publiés par Alintiqad

Les sources iraniennes ont précisé que dans la matinée du 23 mai, avant le début des négociations, la délégation iranienne a reçu des informations, affirmant que la ministre des Affaires étrangères de l’Union Européenne, Catherine Ashton, a indiqué que l’Union n’a que le choix de trouver une issue à l’impasse et que tout échec dans les négociations, hausserait les prix du pétrole à des niveaux que les économies des pays occidentaux ne peuvent supporter.
« Nous savons que les occidentaux n’ont que le choix de trouver un compromis politique à la crise », a affirmé la source.

Et d’ajouter, que l’accord de principe convenu à Bagdad, a compris deux points essentiels :
- Les pays occidentaux discuteront de la condition posée par l’Iran, d’enrichir l’uranium sur ses propres territoires, avant la tenue du second tour de négociations, prévu à Moscou.
- Les Iraniens examineront la possibilité de limiter l’enrichissement de l’uranium à 20%, avant le second tour de négociations.

Les sources iraniennes ont révélé que les négociateurs européens ont indiqué durant les rencontres de Bagdad, qu’à la suite de l’accord entre les deux parties, les sanctions contre l’Iran seront abrogées progressivement, ce qui permettra aux iraniens d’acheter des pièces de rechange pour les avions civils et les installations pétrolières et gazières. « Il y a un optimisme prudent, mais c’est la première fois que nous sommes optimistes quant à la possibilité de parvenir à un accord ».

Un tour de négociation entre l’Iran et les pays occidentaux a eu lieu à Bagdad, après que la République Islamique a refusé de poursuivre les négociations à Istanbul, sur fond du différend qui oppose l’Iran et la Turquie sur la crise syrienne. Ce fait a suscité l’irritation du Premier ministre turc Recep Tayyep Erdogan, qui a déclaré que la position de l’Iran représente une trahison. Le choix de Moscou après Bagdad, pour tenir le second tour de négociations, conformément à une proposition iranienne, n’aurait pu être refusé par l’occident. Cependant, la Turquie s’est sentie complètement marginalisée. Et il paraît que les évènements qui se sont déroulés dans la zone frontalière syro-turque, dans la nuit du 22 au 23 mai,  à la veille des négociations de Bagdad, sont une des manifestations de la colère turque. Ce pays qui a torpillé la politique de « zéro problème avec les voisins »,  pour rétablir la politique historique des turcs, à savoir, « le conflit avec tout le monde », comme l’affirme le responsable d’un parti kurde syrien, résident à Paris.


Source: Alintiqad- traduit par: moqawama.org

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