noscript

Please Wait...

Membre du “groupe des 13” lié à Zarkawi et ami d’Abou Adass…Hani El-Chanti de retour à la prison

Membre du “groupe des 13” lié à Zarkawi et ami d’Abou Adass…Hani El-Chanti de retour à la prison
folder_openRapports access_time depuis 11 années
starAJOUTER AUX FAVORIS

Le Libanais d’origine jordanienne, Hani el-Chanti, n’a pu jouir longtemps de sa récente liberté, après avoir purgé sa peine de cinq ans dans la prison. Il a été condamné dans l’affaire du « groupe des 13 », lié à l’organisation «  el-Qaeda du Jihad en Mésopotamie (Irak) », présidée par Abou Mousaab el-Zerkawi, avant qu’il ne soit tué en Irak.
Hani El-Chanti a été arrêté par l’armée libanaise, après avoir ouvert le feu sur une patrouille de l’armée, dans la rue Caracas, Ras-Beyrouth, dans la nuit du mercredi au jeudi, le 23/24 mai. Il était en compagnie de deux autres personnes armées, ne faisant pas partie du groupe précité.

Comme dans la première arrestation en flagrant délit de détention d’armes et de munitions des membres du groupe des 13 qui s’abritaient au Liban, Hani el-Chanti a été arrêté pouMembre du “groupe des 13” lié à Zarkawi et ami d’Abou Adass…Hani El-Chanti de retour à la prisonr la deuxième reprise et en flagrant délit. Mais cette fois, il était blessé à cause de l’échange des tirs avec une force de l’armée et des FSI, dépêchées sur le lieu pour déterminer les circonstances de l’incident qui a résulté d’un différend entre el-Chanti et ses compagnons, le Syrien Yamen Sleimani et le Libanais Samer Abou Akl. A l’origine du différend, une jeune syrienne, Gharam Nawras el-Hussein, qui se trouvait avec les trois hommes dans un appartement de l’immeuble « Cap Itani », dans la rue Caracas. Abou Akl a été tué et el-Chanti blessé, ainsi qu’un officier de l’armée et trois soldats de l’armée et des FSI.

El-Chanti avait été jugé par le tribunal militaire, qui avait émis son verdict le 22 mars 2010, contre le groupe des 13, dont son émir, le Libanais Hassan Nabaa, surnommé « Abi Talha », et son entraîneur militaire, le saoudien Faysal Akbar. El-Chanti a été condamné à cinq ans de travaux forcés et privé de ses droits civils. Alors que ses deux compagnons ont été condamnés à dix ans de travaux forcés.

En dépit de la grande réputation de ce groupe dans la une des médias à cause des informations résultant de  l’enquête préliminaire et faisant état que le groupe renfermait le palestinien fuyard Khaled Taha, lié d’une amitié solide avec le palestinien Ahmad Abou Adass, qui est apparu dans une vidéo annonçant sa responsabilité de l’assassinat du premier ministre martyr Rafik Hariri, mais le procès de ce groupe, mené par la justice militaire, a été intenté à la base des crimes « de formation d’un gang dans le but de commettre des crimes contre les gens, de porter atteinte au pouvoir et au prestige de l’Etat, de tenter de perpétrer des actes terroristes, de falsifier des documents, de transporter des armes sans permis et de détenir des engins de communication sans fil,  et sans permis ». La cause était alors que le service de renseignement des FSI, n’avait pas remis les comptes rendu des interrogatoires avec les membres du groupe, comprenant des informations et des confessions sur la possibilité de l’implication de Nabaa et de ses compagnons, y compris de el-Chanti, dans l’assassinat de Hariri, le 14 février 2005.

Les membres de ce groupe ont été arrêtés à plusieurs étapes entre la fin de 2005 et le début de janvier 2006, dans des appartements situés dans les quartiers de Basta-Tahta, Tarik Jdidé, Ramlet-Bayda, Ain-Remmené et Ouzai.

Le Saoudien Faysal Akbar, est celui qui a signalé le Premier ministre martyr, Rafik Hariri, durant les interrogatoires. Il avait prétendu que l’organisation El-Qaëda a exécuté l’assassinat et que son rôle a été limité à la surveillance avant et durant l’opération, d’assurer le retrait du groupe qui a exécuté et surveillé, vers la localité de Hamra.

Ce qui a attiré l’attention, est qu’Akbar a minutieusement décrit la scène du crime à Ain-Mreissi et son entourage, alors qu’il n’avait visité le Liban qu’à deux reprises, où il a été arrêté dans l’appartement à Ain-Roummené, avec le Palestinien Khaled Taha.

Membre du “groupe des 13” lié à Zarkawi et ami d’Abou Adass…Hani El-Chanti de retour à la prisonLe rôle d’el-Chanti était de louer un appartement à Tarik Jdidé, afin de cacher les armes et les engins de communication, avant de les transporter illicitement vers l’Irak. El-Chanti a lui-même loué un appartement à Ain-Roummené, où ses compagnons fuyant la Syrie se sont cachés, de peur d’être arrêtés. Il avait reconnu devant le tribunal militaire en 5 juin 2008, le fait que Khaled Taha avait habité cet appartement avec d’autres, prétendant que « l’objectif du groupe était de soutenir la résistance irakienne, par une initiative individuelle et non selon les directives d’une organisation déterminée ». Il avait de même reconnu qu’il connaissait parfaitement Abou Adass.

L’arrestation de ce réseau par les forces de l’Ordre, suscite une série d’interrogations. Que faisait-il dans la localité de Hamra ? Et pourquoi détenait-il tous ces armes ? Pour quel objectif ? Et pourquoi el-Chanti a repris son rôle « d’extrémiste », comme s’il n’avait pas tiré les leçons des longues années d’incarcération, sachant que la règle indique qu’en cas de récidive, le tribunal doit renforcer les sanctions afin de dissuader le criminel.
La présence d’el- Chanti avec trois de ses compagnons signifie-t-elle la reformation de la cellule, par un nouvel  émir et selon de nouveaux ordres ? Et si son objectif était de libérer l’Irak de l’occupation américaine, que faisait-il à Beyrouth au moment où les forces américaines vaincues se sont retirées de l’Irak ?

Porte-t-il un nouvel agenda, à l’ombre du chaos sécuritaire en cours au Liban et des discours sur l’afflux des membres de l’organisation el-Qaëda vers le Liban, sachant que le groupuscule d’el-Chanti, faisait partie de cette organisation.

L’importante question qui se pose enfin : après cet incident, une personne pourra-t-elle encore dire aux Libanais qu’aucune trace de la présence de l’organisation el-Qaëda ne se trouve au Liban…Que faisait alors el-Chanti à Beyrouth ?


Source: Alintiqad- traduit par: moqawama.org

Comments

//