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 ...Et c'est justement ce qui a été prévu, la visite du premier ministre à Damas fait la Une des journaux même après plusieurs jours et semble déplaire fortement aux membres du 14 mars qui, jusqu'à présent silencieux, s'apprêtent à ramasser ce qui reste de leur coalition en remplaçant les réservations par des "contestations" ou en tenant une conférence de presse "pour justifier" la visite de leur chef en Syrie. Une visite que Hariri a rendu incontestable… or comment la discuter si leur chef, le nouveau premier ministre, est si occupé qu'il ne trouve pas le temps nécessaire pour rencontrer ses alliés de la "Révolution des cèdres".
En fait, Amin Gemayel le président des Phalangistes a déclaré la décision de ces derniers d'élever une contestation sur l'article 6 de la déclaration ministérielle qui se rapporte aux armes de la Résistance, auprès du Conseil constitutionnel. Dans une conférence de presse qu'il a tenu hier, Gemayel a déclaré que cette position envers l'article 6 de la déclaration est "normale vu les réservations présentées lors de la rédaction de la déclaration", indiquant que cette étape "encourage les libanais à se diriger vers les institutions constitutionnelles en voulant s'opposer à quoi que ce soit". Une étape étonnante pour les juristes qui savent comme leur collègue Amin Gemayel que la mission du Conseil constitutionnel consiste à s'assurer de la constitutionnalité des lois, or la déclaration ministérielle n'est pas une loi. En effet, il paraît que le parti n'ignorant pas la Constitution de son pays, "essaie d'attirer l'attention" comme l'a indiqué le quotidien Al Akhbar  et qui a ajouté "il s'occupe des pelures pour ramener les "lights" à lui". En même temps, le secrétariat du 14 mars a déclaré l'intention de tenir une conférence de presse aujourd'hui pour déclarer sa position envers la visite de Hariri en Syrie. Le quotidien a indiqué que le premier ministre assignera à un de ses proches la discussion du contexte politique du discours du secrétariat. Al Akhbar a ajouté que la conférence de presse a pour mission "de réfuter les propos prétendant que le premier ministre a visité la Syrie pour présenter ses excuses ou pour accomplir le devoir d'obéissance" et d'assurer qu'elle s'implique dans le cadre de réaliser les recommandations des libanais. Le quotidien a conclu en considérant que cette conférence n'est que l'écho de ce que se répète le secretariat du 14 mars "nous sommes encore là" et "notre liage persiste". Assafir, à propos de cette question, a indiqué qu'un nombre important des responsables du 14 mars "sont tristes de la visite de leur chef en Syrie parce qu'elle nuit au projet occidental qu'ils essaient de concrétiser depuis cinq années". De son côté Annahar a déclaré que dans les dix jours suivants débutera "la délimitation de la frontière libano-syrienne et la question des armes des palestiniens sera étudiée" plaçant ceci dans le cadre des résultats de la visite du premier ministre en Syrie et suite aux discussions qu'il a entamé avec le président syrien Bashar Al Assad.
 D'un autre côté, l'affaire de la fusillade du bus à Der-Amar semble se refermer avec la déclaration d'une source militaire que l'armée a arrêté celui qui a tiré sur le bus et que des raisons "personnelles" l'ont poussé à cet acte. Les journaux se sont accordés à considérer que cette arrestation est "un exploit sécuritaire important" pour les agents de renseignement de l'armée libanaise. 

Mariam Hussein
   
 

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