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Sous l'ombre du vaste accueil qui a accompagné la visite du Premier ministre Saad Hariri en Syrie, les lésés de cette visite ont choisi de transmettre leur refus de cette approche syro-libanaise via la place sécuritaire. En tirant contre un bus transportant des ouvriers syriens à Deir Ammar sur l'autoroute dAkkar-Tripoli, les auteurs s'étaient, certes, décidés d'ouvrir le feu sur cette visite. Cependant, les responsables libanais et syriens ont bien compris ce message piégé s'entendant à démasquer les coupables et à les déférer sans tarder devant les autorités judiciaires compétentes.

En attendant que l'image s'éclaircisse dans les prochains jours quant à l'identité des auteurs, les premières enquêtes ont écarté la probabilité que cet incident soit un acte individuel.
Lors d'un coup de fil avec le quotidien Aliwaa, une éminente source sécuritaire a souligné que "ces auteurs appartiennent à un groupe professionnel ayant préparé depuis plusieurs jours pour cet attentat."

De sa part, le quotidien Annahar a indiqué que "le Conseil des ministres a adopté les hypothèses indiquant que cet incident est politique."

De plus, le quotidien a révélé que "le conseil a reçu un rapport indiquant que les tirs ont été lancés d'un "kalachnikove" d'un bâtiment sous construction proche de la route que traversait le bus."

De même, le quotidien Assafir a dévoilé citant des informations que " l'armée libanaise a apporté des chiens policiers à un toit d'un bâtiment duquel elle suspecte que les fauteurs ont tiré contre le bus. Ensuite, elle a établi un ferme cordon de sécurité autour du village de Deir Ammar où elle a débuté une opération de recherche des coupables."

En plus de sujet de l'attentat contre le bus syrien qui a plané sur l'ordre de jour du Conseil des ministres , 99 clauses y ont été présentes lors de la première séance du cabinet après l'obtention de la confiance.

Au temps où certains quotidiens libanais ont indiqué que les sujets ont été abordés sans complications dans des ambiances calmes, le quotidien AL-Akhbar a révélé que " la séance du conseil des ministres a témoigné un débat sur deux chaudes questions.
Le ministre des travaux publics et Transport, Ghazi Aridi, a soulevé, documents à l'appui, la question du contrat de la société de service des appareils à l'aéroport, la MEAS, où des négligences et des abus sont signalés de la part du CDR.

De même, le ministre de l'Energie Gibran Bassil et le ministre des télécoms Charbel Nahas ont objecté la prolongation d'un accord d'un crédit versé par le gouvernement français.
Au cours de cette séance, Hariri et le Chef de l'Etat ont exposé les résultats de leurs ultimes visites.

Le quotidien Annahar a rapporté des sources ministérielles que " Les ministres se sont contentés à entendre et aucune discussion portant sur ces visites n'avaient eu lieu."

Sur le même plan, il semble que l'agenda du Hariri, dans les prochains jours, serait surchargé de visites. Après Damas, il se rendrait à Téhéran suite à l'invitation qui lui a été transmise hier par le chef de la diplomatie iranienne, Manoucher Mottaki. 

De plus, le quotidien "Assafir" a rapporté des sources françaises" que Hariri se rendrait en France dans la première partie de janvier prochain."
 
Afin de poursuivre les étapes d'approche syro-libanaise, le président Bachar El Assad s'apprête à rendre la visite du Hariri.

Le quotidien "Assafir" a rapporté d'un diplomate arabe que les circonstances pour la visite du président syrien au Liban sont prêtes. Cette visite sera le cadeau qu'offrirait El-Assad aux Libanais au début de la nouvelle année.

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