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Un regard sur Damas

Un regard sur Damas
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Enfin, la nouvelle était confirmée.

"Le Premier ministre Saad Hariri est en Syrie pour s'entretenir avec le président syrien Bachar-El-Assad pour pencher sur le sujet des relations libano-syriennes " a annoncé Hani Hammoud, conseiller médiatique du Hariri dans un communiqué.

Il est incontestable que cette visite constituerait un tournant important dans les relations des deux pays. De plus, elle vise à plier une page marquée par des tensions suite à l'accusation des forces de 14 mars de la Syrie de l'assassinat du Premier ministre Rafic Hariri en 2005.

Cependant, le jeune Hariri connaît beau que pour être Premier ministre du Liban il faut assainir ses relations avec la "sœur Syrie."" Lorsque j'ai décidé d'être Premier ministre, j'ai également pris la décision de tisser des bonnes relations avec la Syrie et tourner la page du passé" a-t-il déclaré lors d'une séance consacrée pour l'élaboration de la déclaration ministérielle.

Ce propos était le premier pas sur le chemin de la réconciliation avec la Syrie. Par suite, la déclaration ministérielle du gouvernement de Hariri a confirmé la fraternité des relations libano-syriennes loin de toute animosité.

Lors de la lecture de la déclaration ministérielle qui a précédée les séances du vote de la confiance, Hariri a annoncé que " son gouvernement aspire à progresser les relations libano-syriennes fraternelles jusqu'au niveau imposé par les liens historiques et les intérêts communs."

De fait, nul ne peut négliger le rôle saoudien dans cette visite. Le sommet syro-saoudien avait donné le feu-vert pour la tenue de cette visite sans conditions préalables.

Cependant, les commissions rogatoires émises par la justice syrienne contre plusieurs personnalités libanaises proches du Hariri, suite à la plainte de l'ancien directeur général de la Sûreté générale le général Jamil Sayyed, ont quasiment troublé cette visite.  Cependant, il semble qu'elles n'y auront pas des retombées négatives. Hariri et l'administration syrienne se sont accordés à séparer ces commissions rogatoires de cette visite historique.

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