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Hariri à Damas

Hariri à Damas
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Saad Hariri en Syrie.
Le premier ministre Saad Hariri s'est dirigé en Syrie le samedi 19 décembre 2009. Vers 16 heures, l'avion personnel de Hariri a atterri à l'aéroport de Damas où il a été reçu par le ministre des affaires présidentielles syrien Mansour Azzam.
En fait, le premier ministre libanais a été reçu par un responsable proche du président Al Assad   et non pas par le premier ministre syrien, ce qui a semblé être une confirmation à l'ambition de  de son hôte "de personnaliser" la visite en s'éloignant des protocoles de réception.
Avant même d'arriver à la porte du palais présidentiel syrien, le président Bashar Al Assad était déjà sorti pour recevoir son visiteur à bras ouverts, la porte s'est refermée durant les 3 heures et quelques de réunion qui ont suivies.
 Beaucoup se sont demandés sur les significations de cette réception exceptionnelle, Hariri a été reçu dans le palais présidentiel qui est réservé à l'accueil des présidents et rois, il a passé la nuit dans "une suite" réservée aux personnalités "exceptionnelles" qui visitent la Syrie. De même, le soir même de la visite, le président syrien a conduit personnellement la voiture emmenant le premier ministre libanais, dans un restaurant traditionnel syrien pour dîner. Juste après le dîner, les deux responsables ont tenu une seconde réunion à huis clos et se sont mis d'accord pour une troisième le lendemain matin avant le petit déjeuner. Et c'est ainsi que la visite de Hariri s'est achevée, après la fin du petit déjeuner d'affaire qu'a organisé le président syrien, Hariri s'est dirigé vers l'ambassade du Liban en Syrie pour tenir une conférence de presse et
ensuite,retourner à Beyrouth.

Hariri à Damas

La visite que Hariri a qualifiée d'excellente comporte trois réunions à huis clos avec son hôte, tous les sujets ont été abordés sans exception, d'après le premier ministre, dans une ambiance calme et sincère. Hariri a remercié le président syrien pour son invitation, il a refusé d'envisager des problèmes avec ses alliés suite à cette visite et a indiqué que les deux pays voisins ont décidé de renforcer leurs relations. Le premier ministre s'est dirigé vers les médias leur demandant d'être positifs envers cette visite puisque "ce qui s'est passé, l'hospitalité du président syrien, l'ouverture des ambassades, ajoutées aux relations prochaines et les étapes que vont adopter les deux Etats vont se traduire par des actes concrets " ajoutant que les garantis des bonnes relations entre les deux pays sont la responsabilité des deux hommes.
De leur côté, les membres du 14 mars ont paru assez perturbé de la visite du chef du rassemblement qui les unis, ils se sont prononcés à tour de rôle pas d'opposition à cette visite mais pas d'encouragement aussi. En fait, le président du comité exécutif des Forces Libanaises Samir Jaajaa a jugé que Hariri s'est montré "très positif", ignorant les anciens conflits, considérant que la balle se trouve dans le camp des syriens en ce qui concerne les relations avec le Liban et que les prochains jours prouveront si les responsables syriens sont sincères envers leurs voisins en clôturant la question des "détenus libanais dans les prisons syriennes" ainsi que d'autres questions. De son côté, le président du parti "Kataëb" Amin Gemayel a annoncé son appui à cette visite, estimant qu'elle consiste en un premier pas sur la voie de résolution de nombreux dossiers.
De son côté, le président de la chambre des députés Nabih Berry a considéré cette visite comme "un accord de paix" qui promet de prochaines autres rencontres et des relations particulièrement bonnes entre le Liban et la Syrie.

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